Je n’en avais pas envie, mais il fallait que j’aille à Dijon en voiture. Et au moment de rentrer, en ce soir pluvieux de décembre, vers 17h00, l’imprévisible arriva !
Je fis quelques mètres, et je me rendis compte que je devais forcer pour maintenir les roues. La partie avant droite du véhicule penchait. J’avais l’impression de sombrer par tribord. Malgré mon peu de connaissances en mécanique, il me fallut seulement quelques secondes pour comprendre ce qui se passait. Je venais de crever un pneu. Impossible de rentrer à Besançon avec une voiture dans cet état.
Une fois garé en toute sécurité, le problème était simple. Je n’y connais absolument rien en mécanique. Changer une roue relève de la fiction. Je sortis toutefois la roue de secours, le cric et, malgré des explications sur Internet, tout cela me paraissait abstrait. J’étais seul. Que faire ? « Allez, j’essaie de me débrouiller. Mon père l’a fait plusieurs fois devant moi. Réfléchis ! ». Mais quand on ne sait pas, il vaut mieux s’abstenir. Il fallait demander de l’aide : il n’y a pas de honte à cela ! En face, il y avait ce monsieur de Saône-et-Loire qui sortait de sa voiture. « Bonjour monsieur, savez-vous utiliser un cric ? Je viens de crever et je n’y connais rien ». Sans hésiter, ce sexagénaire m’aida. Étape après étape, il changea la roue. Il pleuvait. Il faisait froid. Et malgré la quantité d’excuses qu’il aurait pu trouver pour refuser, il le fit.
Dans le contexte anxiogène actuel, il reste de l’espoir pour l’humanité. La solidarité existe encore. Tout n’est pas perdu ! Joyeux Noël !
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