Jura. 4 % immobilier : Chloé Landriot a pris la gérance

Après le décès de Rodolphe Jeanjacquot, l’équipe poursuit le travail engagé : satisfaire les clients qui veulent vendre et acheter des biens immobiliers jusqu’à 30 km autour de Lons-le-Saunier.

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De g. à d., Annick Przewozny, Stéphane Martins et Chloé Landriot.

Fin décembre, après le décès de Rodolphe Jeanjacquot, il a fallu faire perdurer l’aventure 4 % immobilier. Chloé Landriot, dix ans d’expérience à ses côtés, a pris la gérance. Elle continue avec l’équipe le travail engagé : Annick Przewozny, assistante commerciale, et Stéphane Martins, conseiller en immobilier. L’équipe tient à remercier les clients qui les ont soutenus durant cette difficile épreuve et sont restés à leurs côtés.

« Nous faisons uniquement de la transaction immobilière sur un périmètre de 30 km autour de Lons-le-Saunier », rappelle la professionnelle. Pour elle, le marché se porte bien, malgré les difficultés de la fin d’année 2023 et début 2024. « Nous sommes revenus à une situation normale. En étant deux, nous avons travaillé notre stock mandat que nous avons doublé, ce qui nous permet en ayant plus de choix, d’avoir des ventes régulières. »

Les biens sont variés. « Nous arrivons à vendre facilement ceux qui nécessitent des travaux. Le plus dur, ce sont les biens qui se vendent au-dessus de 300 000 euros. » Sur les prix justement, elle confirme que les biens avec travaux baissent. « Nous arrivons à les vendre avec des négociations. »

Côté clients, elle constate : « Nous avons encore des mutations. Mais nous avons perdu les primo-accédants malgré que les courtiers et les banques nous annoncent un peu de souplesse ». Elle témoigne aussi de « très peu de recherches de résidence secondaire et moins d’investisseurs ». Les personnes qui la sollicitent, elle ou Stéphane, sont surtout des propriétaires qui revendent un bien afin d’en acquérir un plus grand.

Recherche appartements à Lons

4 % immobilier manque de propositions d’appartements à Lons-le-Saunier. « Nous en avons, mais pas assez par rapport à d’autres années. Nos clients veulent surtout des biens de 80 à 100 m2 avec trois chambres, un garage et un ascenseur. Cela concerne essentiellement des retraités qui vendent leur maison pour venir habiter en ville. » Et comme il y a moins de choix, les prix sont élevés. « Nous constatons que les acquéreurs s’éloignent un peu de Lons. Le secteur privilégié reste le nord, direction Domblans, Voiteur… Les acheteurs ne sont pas regardants sur les kilomètres, mais sur la présence d’une école, de commerces, à proximité. »

L’équipe reste « positive. Un marché est toujours cyclique », notre secteur reste et restera toujours un marché à part.

LA PHRASE

« Nous sommes revenus à une situation normale. »