Semaine du 11 au 17 mars
À Septmoncel, des gendarmes remarquèrent qu’une personne était assise sur une colline au-dessus du village. « Ne s’expliquant pas très bien ce qu’il faisait et supposant qu’ils avaient peut[-]être affaire à un espion, ils ont combiné un mouvement tournant pour arriver sur lui sans être aperçus », explique l’auteur anonyme de l’article publié dans Le Petit Comtois le 16 mars 1894. La manœuvre fonctionna. Par la ruse, les gendarmes coincèrent cet homme ! Sauf que…
Ils « ont pincé… M. Fumey, instituteur adjoint de la commune, en train de faire un croquis sur son album de dessin », conclut le rédacteur du papier.
Comme quoi, il existe parfois de bonnes raisons de ne pas voir le mal partout !
Le Petit Comtois, 16 mars 1894, numéro 3836, page 3.