Édito. Brégançon

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Cela faisait longtemps que je n’avais pas posé un orteil sur une plage du sud de la France. J’ai eu l’opportunité d’observer cet été Brégançon alors que notre président bien aimé s’y reposait.

J’ai vu la résidence d’Etat côté plage. De jeunes et beaux gendarmes faisaient le planton, lourdement équipés sous un soleil cuisant au milieu des bikinis et autres maillots de bain.

Depuis la mer aussi. Leurs collègues vérifiaient que l’arrêté « privatisant » quelques centaines de mètres autour du fort était bien respecté.

Je me suis demandée comment ils sécurisaient les airs. Mon capitaine a réagi en m’indiquant que s’il voulait attaquer les lieux, il jouerait plutôt le scaphandrier.

De ces vacances, j’ai retenu que les habitants près de la Méditerranée étaient à la traine sur bien des sujets par rapport aux Jurassiens : poubelles non triées et ramassées tous les jours, abus d’éclairage public… Et je ne parle pas du respect des réglementations.

Je pense que Macron, du haut de sa tour d’ivoire, ne s’en est pas aperçu. Je ne sais pas d’ailleurs s’il l’a quittée beaucoup tant il devait avoir de choses à penser.

Les magazines people ont occupé l’été à rappeler qu’il s’était fait installer une piscine à 34 000 €. Et la communication élyséenne à radoter que l’installation a coûté moins cher que le service de sécurité quand il sort en jet.

Je n’ai pas aperçu le président. Je ne sais pas pour quelles activités il a finalement opté mais je lui souhaite d’avoir – comme moi – profité du bruit des vagues et du spectacle de l’eau azur. Ça détend… Et vu la rentrée qui se profile, revenir relaxé lui sera bien utile…