Pourquoi vous être lancé dans ce polar noir ?
J’ai écrit dans ma carrière des milliers de lignes, publié quelques ouvrages ou participé à d’autres mais c’est la première fois (à 77 ans !) que je me lance dans un roman, une œuvre d’imagination ! Tout est venu d’une proposition de Constance Rameau dont j’avais rendu compte des derniers livres (Torgnoles à Champagnole et Rififi à Monthury) de la collection « Le Jura noir » : elle m’a suggéré de participer à cette collection et d’écrire un polar. J’ai pris cela comme une sorte de défi, n’étant d’ailleurs pas sûr d’y arriver ni d’avoir suffisamment d’imagination pour mener l’affaire au bout. Finalement, j’ai pu boucler l’affaire, en respectant certains critères de la collection, notamment en évoquant divers aspects historiques ou artistiques du Jura… mais surtout en trouvant les rebondissements destinés à soutenir l’attention. C’est en tout cas ce que j’ai essayé de faire. Après, au lecteur de dire si j’ai réussi ou pas.
Quel est votre souhait en mettant en avant l’écrivain lédonien, Marcel Grancher ?
C’est un écrivain que je connais assez bien et qui est aujourd’hui malheureusement bien oublié, alors qu’il a connu des tirages extraordinaires. A la fin des années 70 – début 80, j’ai fait partie de ceux qui ont mené des actions pour rappeler sa mémoire, à la fois à travers des manifestations culturelles (remise d’un prix littéraire annuel) et gastronomiques (attribution du prix des gastronomades à des restaurateurs). Peut-être ce nouveau coup de projecteur, de manière indirecte, le remettra-t-il enfin au goût du jour ?
De futurs titres sont annoncés dans la série, tous travaillés par vous ?
Il n’y a rien de décidé. Peut-être y en aura-t-il, peut-être pas… Peut-être d’autres auteurs se joindront pour les titres suivants. Et les prochains titres différents ! Cela dépendra de l’inspiration du moment. De toute façon, c’est l’éditeur Daniel Ziv et Constance Rameau qui peuvent décider.
