Le nouveau service de dialyse pour soigner les maladies rénales tant attendu depuis plusieurs années a été inauguré mercredi dernier à l’hôpital de Saint-Claude.
Un changement de cap s’opère donc pour cet hôpital, voué au déclin depuis la fermeture définitive de sa maternité en avril 2018. Le coût opérationnel de ce chantier s’élève à 1,3 million d’euros. Devant un aréopage politique local dont le préfet Serge Castel, Guillaume Ducolomb, directeur des hôpitaux du sud Jura a présenté le service en compagnie du docteur Dahmani néphrologue responsable de cette unité.
«La structure nouvelle peut accueillir jusqu’à 12 patients, au lieu de 8 actuellement. L’unité de dialyse de Saint-Claude, installée dans les locaux de l’ancien laboratoire sur un espace de 450m2, c’est à minima 4500 dialyses par an. Et je pense aussi bien avec l’évolution de la population, notamment par le vieillissement, c’est une spécialité qui a vocation à augmenter. Je suis très fier de cette réalisation, d’avoir anticipé sur la dialyse dès mon arrivée il y a six ans, juste après la fermeture de la maternité, car elle aurait pu subir le même sort. On a travaillé sur le sujet, on a anticipé…».
Un exemple probant des bienfaits de la proximité…
Yann Bondier-Moret, le maire de Longchaumois était présent à cette inauguration, non pas en tant que maire, mais plutôt en tant qu’ancien patient du service.
En effet atteint de problèmes rénaux très importants aux alentours de ses 20 ans, l’édile actuel de la cité de Lacuzon a apporté un témoignage probant des bienfaits de la proximité d’un tel service en tant que patient ayant pu profiter du service de dialyse à Saint-Claude. «Sorti d’affaire maintenant car greffé, je faisais à l’époque la dialyse ici dans le service. Et cette proximité m’a permis de garder mon travail, et ma dignité… Cela, c’est très important».
En effet une phase de dialyse dure plusieurs heures et plusieurs fois par semaine. (3 fois, 4/5h00 par semaine). Une prise en charge qui peut donc s’avérer parfois très lourde et très conséquente pour le patient, comme pour son entourage.
Souhaitons donc longue vie à ce réel service public de proximité…