Semaine du 1er au 7 septembre
Quitter son mari ou sa femme est rarement une partie de plaisir. Après les prises de tête et les tentatives de retrouver la flamme des débuts, il ne reste quelquefois que la rupture comme option. Cette femme de Cramans se trouvait à la fin du XIXe siècle dans cette situation. Mais sans argent, la tâche était rude.
D’après l’auteur anonyme d’un article publié dans le journal Le Petit Comtois le 1er septembre 1895, cela faisait un moment que les deux jeunes mariés avaient des rapports difficiles. Alors, « la femme [profita] de l’absence de son mari, parti pour la fête de Valempoulières, pour rassembler ses frusques, emmener trois cochons et deux bœufs à la foire de Chissey, où elle les a vendus, et prendre, avec son enfant, un train pour Paris ». En rentrant chez lui, l’homme trouva une lettre. Les adieux étaient faits !
Le Petit Comtois, 1er septembre 1895, numéro 4366, page 2.