Boènne onnaie ! Soyons honnêtes, peu de gens parlent aujourd’hui le franc-comtois, et encore moins l’arpitan comtois. Heureusement, Billy Fumey, jeune passionné par nos deux langues régionales, cherche à les valoriser (voir Mag 39).

Certains aiment les langues, d’autres moins. Pour ma part, je peux avoir quelques difficultés à en parler lors de voyages à l’étranger. L’an dernier, nous passions une semaine au Cap-Vert : pays insulaire au large du Sénégal, en Afrique. Les Cap-Verdiens parlent notamment portugais. Lorsque je suis à l’étranger, j’aime parler la langue du pays. Du moins, j’essaie… Dans un guide touristique quelconque, j’avais lu que pour dire « merci », il fallait dire « obrigado » pour un homme et « obrigada » pour une femme. Ainsi, durant tout le séjour, quand un homme se présentait devant moi je lui disais ; « obrigado » et quand je voulais remercier une femme ; « obrigada ». Sans commentaire…

Ce n’est pas pire que lorsqu’à Athènes, je disais en grec « efKaristo » au lieu de « efharisto » (merci). Les Grecs me souriaient : après tout, c’est en pratiquant que l’on progresse !

Mes quelques expériences linguistiques restent toutefois plus atypiques (quoique…) que cet agent des chemins de fer qui dans un train (on taira le pays), en arrivant dans une capitale, annonça que nous arriverons à « the voice eleven ». The voice? Why not!

Allez, bonne résolution pour 2025, on perfectionne nos langues étrangères… et on se met au franc-comtois !