Poligny. Les écoliers de maternelle à la découverte de l’ENILEA

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ENILEA
Ici à l'atelier beurre, la consigne : Secouez, secouez ....et vous aurez du beurre.

Lundi 24 mars, l’ENILEA (Ecole Nationale d’Industrie Laitière et des Industries Agroalimentaires) ouvrait ses portes à un public inhabituel : une vingtaine d’écoliers de la maternelle Thomas Pesquet venus découvrir le monde de l’agroalimentaire. Une initiative menée par cinq étudiants en deuxième année de BTS en alternance, dans le cadre de leur projet d’études en éducation socio-culturelle.

Un projet pédagogique et gourmand

Encadrés par Magaly Chavanne, enseignante en éducation socio-culturelle, ces futurs professionnels de l’agroalimentaire ont conçu une animation immersive pour les jeunes enfants. L’objectif ? Sensibiliser les plus petits aux différents métiers du secteur, tout en leur offrant une expérience ludique et gourmande. Les enfants ont découvert les ravioles avec Titouan, élève en BTS Bioqualim ; Camille, elle, partageait son expérience en brasserie ; Gloire expliquait la fabrication de crèmes desserts et de riz au lait, tandis que Lilou et Léa, parlaient de leur passion : le Comté et le Morbier.

Des ateliers et une dégustation

Divisés en 4 groupes, les petits écoliers ont pu tour à tour visiter la halle d’où ils pouvaient voir les différents produits avant de déguster des yaourts brassés et non brassés ; ils participaient ensuite à un atelier de fabrication du beurre, puis un atelier « de la vache au fromage ». Pour clore cet après-midi quoi de mieux qu’une petite dégustation : au menu Comté, Pénitent, Polinois et beurre étalé sur de grosses gougères.

Elea, Titouan, Lilou, Camille et Gloire, les 5 étudiants en BTS.

Un secteur en quête de vocations

Si cette rencontre était avant tout destinée à éveiller la curiosité des plus jeunes, elle s’inscrit également dans un enjeu plus large : faire connaître et valoriser les métiers de l’agroalimentaire. « Chaque année, il y a de moins en moins d’élèves à l’Enilea. L’agroalimentaire attire moins, alors que les débouchés sont nombreux. On a souvent plus de demandes en stages que de jeunes à fournir et les conditions de formation ici sont exceptionnelles », souligne Magaly Chavanne. « Peut-être que ces petits écoliers reviendront un jour en tant qu’élèves ! », espère Titouan.