Cyrille Brero, candidat aux municipales à Lons-le-Saunier, vient de dévoiler six nouveaux colistiers. Seront présents sur sa liste “Une énergie nouvelle pour Lons !”, Stéphanie Bourgeois, Jimmy Acquistapace, Stéphane Mallet, Fabienne Loddé-Bernard, Phoupha Cius et Youcef Aïboud. « J’ai choisi des femmes et des hommes compétents, engagés, qui ont démontré des choses sur la ville », pointe Cyrille Brero, par ailleurs vice-président au conseil départemental.
Stéphanie Bourgeois, 50 ans. Elle estime que des quartiers, des populations, sont oubliés. « Il faut retrouver de l’humanité, de la présence. Social solidaire, j’ai grandi comme ça, c’est mon ADN ! ». Elle salue Cyrille qui ne veut pas « se servir lui, mais servir la ville. L’intérêt des autres, c’est le collectif ! ».
Jimmy Acquistapace, 32 ans. Après avoir été pompier, réserviste dans la gendarmerie, il veut continuer son engagement vers les autres d’une manière différente. Infirmier, il estime qu’il y a « beaucoup de choses à travailler en matière de santé, sur l’accès aux soins, l’offre ».
Stéphane Mallet, 58 ans. Ancien chef de groupe au sein de la gendarmerie, il est trésorier à la Maison commune, président du Souvenir français et à la CSF (confédération syndicale des familles), association de défense des locataires. Son mot d’ordre : « Servir ». Il est aussi directeur de campagne et suppléant de Cyrille Brero aux départementales.
Fabienne Loddé-Bernard, 62 ans. Responsable de son destin au niveau économique depuis ses 25 ans, elle est connue pour être une « chauvine hors pair ». Elle voudrait créer un lien réel entre les acteurs économiques avant d’attirer les autres. Elle a rejoint Cyrille car « il aide les gens sans forcément le faire savoir et c’est ce côté-là qui me touche le plus ».
Poupha Cius, 54 ans. Aide-soignante, au conseil d’administration de la Maison commune, curieuse de nature, elle participe à ce qui se passe dans la ville et « aimerait apporter des choses ». Solidarité et humanité la caractérisent.
Youcef Aïboud, 46 ans. Formateur professionnel pour adultes, il est également très investi dans la vie associative et notamment dans les domaines : citoyenneté, sport, mieux vivre ensemble. Il souhaite « redonner ce que la France m’a apporté. Une relation de confiance s’est installée avec Cyrille. Même si nous avons eu des désaccords, il a toujours été accessible, il est connu, reconnu et respecté. Je suis fier d’être à ses côtés et à ceux des autres colistiers car il a su rassembler dans l’intérêt de la ville. Si nous sommes là, c’est que nous ne sommes pas satisfaits ! ».
« Notre collectif sera la valeur ajoutée dans cette campagne, ainsi que notre vision pour Lons », estiment-ils. Ils ont l’intention d’aborder plusieurs thèmes avec les Lédoniens : sécurité propreté d’abord, mais aussi offre de soins, solidarité, culture, urbanisme, vie associative, attractivité économique… « Nous voulons faire de Lons-le-Saunier un territoire ambitieux, où on a le droit de se promener en sécurité la nuit, d’avoir un médecin, d’avoir un banc en bas de chez soi… »
Un premier flyer sera distribué dans les boîtes aux lettres des habitants les 5, 6 et 7 novembre. La vision de l’équipe pour Lons sera ensuite présentée à l’occasion de trois réunions publiques à 18 h 30 : les 13 novembre à la Maison commune, 21 novembre au Puits salé et 25 novembre au centre social. “Ce sera l’occasion d’amender notre projet avec les habitants et de présenter ensuite une version définitive”, précise Cyrille Brero. Celle-ci sera ensuite exposée lors de nouvelles réunions publiques, dans des réunions d’appartements… Les consultations récentes seront bien sûr prises en compte.
« Rendez-vous au soir du 1er tour ! »
Sur l’appel au rassemblement de Jean-Philippe Huelin, candidat déclaré également, Cyrille Brero rappelle d’abord qu’en 2020, il avait retiré sa candidature aux municipales alors qu’il y avait trois listes d’une tendance plutôt droitière. « Depuis le début, je me suis échiné à les rassembler. Il y a ici des gens qui étaient sur la liste de John Huet, il y a Sophie Olbinski. Il n’y en a qu’un qui n’est pas venu autour de la table parce qu’il s’est déclaré avant les autres. »
Il confirme l’avoir rencontré à son domicile : “Ses conditions en termes de nombre et places n’étaient pas acceptables. C’est une chance pour les Lédoniens d’avoir plusieurs listes. Je lui donne rendez-vous au soir du 1er tour !”.
Et de marteler : « Celui qui divise aujourd’hui, ce n’est pas moi ! L’union, c’est nous ! ».
« Pas vocation à être président d’Ecla »
Quant à Ecla, il a promis de ne pas faire le troisième tour avant les premier et deuxième. « Parler déjà de présidence, c’est manquer de respect aux futurs élus. Nous allons aller voir les maires en place pour entendre leurs attentes et ensuite, nous verrons qui est le plus à même de mener le programme. Je n’ai pas vocation à être président d’Ecla. »

























