Samedi dernier, après les 90 minutes de jeu réglementaires, les deux équipent de Jura Sud (N2) et d’Annecy (L2), se retrouvaient à se départager, dans la fatidique phase des tirs au but, avec les deux portiers adverses comme seuls gardiens du temple.
Or, après une première salve de 5 coups de canon infructueux pour chaque équipe, vint la série dite de «la mort subite», où le premier qui marque a gagné.
A ce jeu-là, les professionnels d’Annecy, formation de ligue 2 se trouvèrent les mieux armés pour lutter. Le jurassien Abdoulaye Baradji, pourtant auteur d’un bond tir à ras du sol à la droite du gardien Thomas Callens, vit son shoot détourné par le portier haut-savoyard d’une main ferme et le bras tendu à souhait.
La messe était dite, pas de 32ème de finale pour les jurassiens. Une issue très cruelle pour les hommes de Valentin Guichard, car ayant livré un très bon match, plus particulièrement en seconde mi-temps.
L’histoire du foot nous enseigne cependant que la victoire en Coupe de France se gagne parfois à rien. Et il en est de même pour la défaite.
Une deuxième mi-temps au crédit de Jura Sud…
Pour illustrer le fil du match, on peut relever que la première période s’est déroulée en fait sans trop de problème, si ce n’est une mauvaise relance dès la seconde minute du gardien Jorjet, et une frappe soudaine et enlevée du jurassien Gourville (15è), dans la surface adverse, qui ne fit malheureusement que frôler le poteau.
Autrement durant ce premier acte, les Jurassiens ont fait jeu égal avec les pensionnaires de ligue 2, avec du jeu aérien, comme du jeu placé au sol.
Puis advint le second acte, pendant lequel en fait les seuls temps forts ont été provoqués par les attaques jurassiennes, dont les tirs se sont déjà fracassés sur les solides gants du portier savoyard.
Tout ceci a permis au public de crier, sinon vociférer à souhait, afin de se réchauffer dans une atmosphère plutôt fraîche, et par la même d’encourager leurs protégés dans une belle ambiance avec quelques fumigènes plutôt sympas.
A l‘issue Jura Sud échoue donc aux portes des 32èmes, après 8 tours réussis.
Mais ce dernier échec a été vécu avec la tête haute, et le sentiment d’avoir perdu sans avoir rendu les armes…
