Finalement les années se suivent et se ressemblent…
Ainsi, les sports d’hiver essuient les plâtres de saison en saison, surtout dans les stations de moyenne montagne. Après les années Covid, où la neige était présente, mais les skieurs n’avaient pas le droit de se côtoyer sur les pistes, cette année les vacanciers étaient là, mais pas le ski, faute de neige.
Et pourtant la saison sembla démarrer sur le Massif Jurassien sous les meilleurs auspices début décembre, les premiers flocons étant tombés normalement du ciel. L’utilisation des réserves de neige faites en fin d’hiver dernier notamment sur le site des Tuffes avec «le snowfarming» pour le ski de fond, ainsi que la production de neige de culture sur la station complétaient le décor. En effet quelques nuits largement au-dessous de zéro degré, ont permis cette culture, condition sine qua non. Mais juste avant les vacances, un gros redoux et des pluies dévastatrices débarrassèrent la nature de son manteau blanc tout frais, pour voir réapparaitre de vertes collines sur le Massif…
Vers un tourisme plus diversifié…
Néanmoins les acteurs du tourisme sur la station des Rousses ne sont pas restés inactifs. En effet ils sont bien conscients que depuis quelques années l’absence de neige récurrente pour les stations de moyenne montagne en dessous de 1600m devient bien une réalité. Ainsi, pour les vacances de Noël, avec une clientèle plutôt familiale, des activités hors ski ont été «inventées» notamment tournées vers les enfants, en matin, après-midi et soir, telles que des jeux de sociétés, ateliers bricolages, spectacles et concerts de rue, dégustation de produits locaux pour les parents. Les ESF proposaient des animations hors ski, Randos pédestres, courses d’orientation au Fort des Rousses, VTT électriques… La visite des caves d’affinage à Comté JuraFlore, la patinoire, les expositions à l’Espace des Mondes Polaires de Prémanon, et les divers Musées du territoire ont fait le plein. Les excursions en Suisse ont plu aussi. Les cinémas avec la grande production «Avatar» ont été été aussi très fréquentés.
Néanmoins même si la belle nature haut-jurassienne est bien présente elle, le monde du tourisme devient conscient qu’il doit continuer sa mutation, il en va de sa survie dans nos contrées…