Annuler deux fois de suite la Transjurassienne, ce n’était pas possible, et sa crédibilité future en aurait largement souffert. Donc contre vents et marées, les organisateurs de l’épreuve ont cherché et ont trouvé un chemin, pour qu’elle ait lieu. Le site de la Darbella en contre-bas de la Forêt du Massacre a pu être aménagé pour rendre la course viable et belle. Et ce fut un succès.
Certes ce n’était pas la grande traversée, avec le départ au Lac de Lamoura, et les passages folkloriques dans les divers villages du parcours historique, avec la traversée de Prémanon, la montée de l’opticien aux Rousses, et le retour par Bois d’Amont et la grimpée du Risoux, et la suite chacun la connaît, jusqu’à l’arrivée à Mouthe. Ce tracé que tout le monde a encore dans la tête reviendra une fois de temps en temps de manière très aléatoire ! Mais nostalgie quand tu nous tiens…
Une 45ème Transjurassienne dans une ambiance festive aux sons des cloches…
Malgré tout cela, la belle course a eu lieu, et s’est déroulée sous les meilleurs auspices. Il y avait des coureurs soit 2 500 le dimanche et 3 000 sur les deux jours, du monde, des spectateurs petits et grands, du bruit tout le long du parcours, des sons de cloches, de trompettes et des cris au passage des coureurs.
Certes il s’agissait d’un circuit de 13,3 kms à faire trois fois, mais les spectateurs les plus malins et les plus téméraires ont pu voir ainsi passer leurs idoles six fois, et pour l’ambiance, ce n’est pas mal du tout.
Et si pour la course en classique du samedi, c’est le Jurassien Simon Vuillet et Hanna Fine la fondeuse de Chartreuse, qui ont brillé, le dimanche en skating, le Vercors a raflé la mise, en remportant les deux épreuves masculine et féminine par le couple à la ville Victor Lovera et sa compagne Juliette Ducordeau, pour une union sacrée…
