Semaine du 23 au 29 mai

 

Le 25 mai 1892, plusieurs condamnations en audience correctionnelle furent rapportées dans Le Petit Comtois. En voici quelques-unes.

La première condamnation opposa un homme qui injuria le maire de Falletans : « Le sieur Moret, de Falletans, a outragé M. Gauthier, maire de cette commune, dans l’exercice de ses fonctions. 16 fr. d’amende lui sont octroyés ».

Une autre condamnation est liée à un vol de foin par nécessité – son auteur s’en tira pour une condamnation courte d’emprisonnement : « Le sieur Maurin, poussé par le besoin, a dérobé une centaine de kilogrammes de foin au préjudice du sieur Maizier, de la Chaînée-des-Coup[i]s. Il est condamné à quinze jours d’emprisonnement ».

Pour outrages envers un gendarme, Louis Ruaut de la Loye fut condamné à 25 francs d’amende.

Au même titre, le curé de Vriange « qui n’est pas des plus amènes quand la dive bouteille est venue le consoler des fatigues de son sacerdoce », d’après l’auteur du papier, débita le 25 avril 1892 à l’égard du maire de la commune, « un véritable flot de paroles dignes du catéchisme poissard, et cela devant au moins cinquante témoins. Pour ce haut fait, M. Auriat, le curé en question, est condamné à 200 fr. d’amende et aux dépens [sommes pour le procès]».

Émile Gaillard de Gros-Buisson fut même condamné à une amende de 16 francs « pour avoir laissé errer son chien ».

 

Le Petit Comtois, 25 mai 1892, numéro 4108, page 3.