Ce mardi 28 octobre, le centre social Olympe-de-Gouges, place Novarina, a pris des airs de salle de briefing. Face à six personnes venues s’informer, la gendarme Philbert et Martin Guiguen, chargé de recrutement, dépêchés de l’unité régionale de Besançon, ont présenté une institution vieille de plusieurs siècles, mais toujours en quête de renouveau. « Le recrutement, c’est l’affaire de tous », lance la gendarme Philbert d’emblée. Une conviction portée par des chiffres : la gendarmerie, forte de 125 000 femmes et hommes, ouvre chaque année environ 10 000 postes.
Une armée de métiers
Souvent associée à l’image du gendarme sur la route, la maison bleue recèle une incroyable diversité de métiers. « On a besoin de gens sur le terrain, mais aussi dans les bureaux », détaille Martin. Sans oublier la réserve, maillon essentiel entre la population et les forces actives. « On vise l’ensemble de la population intéressée, pas un profil type », ajoute-t-il.
Les deux représentants ont dressé un tableau complet des possibilités : entrer dès 17 ans, avec ou sans diplôme selon les postes, gravir les échelons grâce à la formation interne. « On peut commencer au plus bas et finir au plus haut », souligne la gendarme. Avant d’insister : « Quand on a de l’ambition, on peut réussir dans le monde militaire ».
Les avantages ont de quoi séduire : emploi stable, 45 jours de permission par an, 75 % de réduction sur les billets SNCF, sans oublier de réelles perspectives d’évolution. Mais tout n’est pas rose. « Il faut pouvoir rentrer dans le moule militaire », prévient Martin. Horaires variables, hiérarchie stricte, disponibilité permanente : la vocation se mesure à l’engagement.
Les conditions d’accès sont claires : être de nationalité française, apte physiquement, de bonne moralité et avoir réalisé sa Journée de défense et citoyenneté. Les inscriptions se font sur le site lagendarmerierecrute.fr, point d’entrée pour tous les candidats, qu’ils soient jeunes bacheliers ou adultes en reconversion.


























