
Le froid matinal n’a pas entamé l’émotion, mardi 11 novembre, à Goux, commune déléguée de Dole. À 9 h 30, le cortège s’est élancé depuis la mairie. En tête, les drapeaux du Souvenir français. Les habitants suivaient en silence, rejoints par les élus et les enfants de l’école, visages graves, drapelets à la main. Pas après pas, le groupe a rejoint le monument aux morts, cœur battant de la cérémonie.
Sur place, la maire déléguée Isabelle Girod a accueilli les autorités : Jean-Baptiste Gagnoux, maire de Dole, Hugues Alladio, sous-préfet de Dole, les autorités militaires, ainsi que les représentants des associations d’anciens combattants. Deux gerbes ont été déposées, l’une par le sous-préfet, l’autre par la maire déléguée. Les noms des soldats de Goux tombés pour la France ont été énoncés un à un, suivis d’une minute de silence. Puis la Marseillaise a résonné, solennelle, dans l’air frais du matin.
Les enfants, passeurs d’histoire et d’espérance
Vint ensuite le moment le plus émouvant. Les élèves de l’école de Goux ont pris la parole pour lire des textes qu’ils avaient préparés en classe. Ils ont rappelé l’horreur des tranchées, les millions de morts, de blessés et d’orphelins, mais aussi les valeurs de paix et de solidarité nées de ces épreuves. Leurs voix claires ont apporté à la cérémonie une émotion simple, presque fragile, saluée par les applaudissements du public.
Valentin Ferret, représentant du Souvenir français, a ensuite pris la parole pour évoquer “ces monuments qui veillent sur nos villages comme des sentinelles de mémoire“. Il a lu le message national de l’Union française des anciens combattants, appelant chacun “à rester conscient de la fragilité de la paix et à unir les bonnes volontés pour qu’elle perdure“.

Puis le sous-préfet Hugues Alladio a donné lecture du message de la ministre des Armées et des Anciens combattants, Catherine Vautrin, rendant hommage “au courage de ceux qui ont donné leur vie pour la liberté“. Elle a rappelé que “la flamme du souvenir ne s’est jamais éteinte“, qu’elle brûle pour tous les soldats, d’hier comme d’aujourd’hui.
La cérémonie s’est poursuivie par la remise de l’insigne de porte-drapeau du Souvenir français à M. Enzo Saad, salué pour son engagement et sa fidélité à la mémoire nationale. Enfin, les autorités ont salué les porte-drapeaux, ultimes gardiens de ces symboles que la République confie à ses citoyens. Sous les notes finales de la Marseillaise, les drapeaux se sont inclinés une dernière fois. Pour rendre hommage à celles et ceux morts pour la France.


























