Jura. L’invité de la rédaction : Christian Jelsch

Auteur de nombreux romans et polars, l’écrivain local repart à la rencontre de ses lecteurs à l’occasion de plusieurs événements dans les semaines qui viennent.

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écrivain Jura romans policiers
Christian Jelsch.

D’où vous vient votre passion d’écrire ?

J’aime le français. J’ai commencé à écrire vraiment en 1986. J’ai imprimé « Plus belle qu’un blanc cerisier en fleurs ». J’étais dans une période douloureuse de ma vie mais je n’ai pas écrit là-dessus, j’ai écrit sur l’Alsace où se trouve ma famille. Je balaie tout le XXe siècle dans la région le Sundgau, sous Mulhouse, où se trouvaient mes grands-parents. En plus de mon travail comme directeur de groupe scolaire, j’ai continué à écrire. J’ai repris aussi les études, passé une licence sciences de l’éducation, je me suis formé pour m’occuper des classes Segpa et passer mon diplôme de professeur des écoles.

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Arrivé à la retraite, j’ai retrouvé cette envie d’écrire, des tas de choses, des tas de romans… C’était en 2017. Je laisse toujours reposer un ou deux ans, je les reprends, les relis, les retravaille… Là, j’ai un roman et un polar en attente…

Et en ce moment ?

Je vais présenter un ouvrage. Je pars d’un fait divers à Sarcennes. Une colline s’est effondrée sur le village. Je raconte ce conte qui s’appelle L’Ermite de la grotte Sarrazine. Il est à l’imprimerie. Il sera prêt pour le salon du livre de Mont-sous-Vaudrey.

Un mot sur le roman ?

Je vous présente mes romans. « Clémentine », c’est une dame qui part en Ehpad, j’ai voulu écrire une histoire pleine d’espoir. « Il faut que tu me dises » est local, ça part de l’Alsace, Besançon où j’ai grandi, la région doloise où j’habite depuis un moment. Dans « Petit bonheur », l’héroïne quitte sa famille en 1945 et atterrit à Vichy avec un non-dit qui va perturber la famille qu’elle fonde. « Leur Jour de Gloire est arrivé » est un roman historique sur la guerre 14-18. « Uppercut » est l’histoire d’un petit Africain adopté dans les années 60, à qui il arrive bien des choses. « Matricule 6271 » est mon best-seller, André, 12 ans, est déporté avec presque toute sa famille dans un camp, il y a ce qui se passe à l’intérieur et le retour. « Mon nouvel horizon » est l’histoire d’une institutrice du côté de Nozeroy, qui se fait « démolir » par l’inspecteur dont elle est tombée amoureuse. Elle part dans le sud, pensant se reconstruire.

Je touche à d’autres genres aussi. « Avant qu’il ne soit trop tard » est un ensemble de cinq nouvelles dont le point commun est que le personnage se dit « Pourvu qu’il se passe telle chose avant qu’il ne soit trop tard ». Il y a du cocasse, du sérieux et du grave.  J’ai aussi « C’était hier », roman historique ; « Impromptus » qui rassemble tout un tas de textes et « Mon cœur sur le gazon » qui retrace ma « carrière » en haut niveau de football.

Et vous faites aussi du policier…

« Le Dernier Acte du Notaire » raconte l’histoire d’un descendant dolois qui ne veut pas être notaire mais violoncelliste. C’est plus son parcours que l’enquête qui est primordiale. « Election mortelle » est l’histoire du nouveau maire de Dole qui a disparu. Pendant neuf mois, on retrouve un morceau de lui. Il y a de l’humour aussi (!) C’est mon plus complet. « Fausse note » est aussi à Dole, j’aime mettre mes intrigues dans des endroits que je connais bien, où je peux aller facilement. Un professeur se prend un coup de couteau à la fête de la musique, pourquoi ? « Représailles » se trouve entre Jura et Doubs, c’est un imbroglio familial avec beaucoup de suspects. « On a tué la maîtresse », une gentille maîtresse de maternelle… Elle est retrouvée dans le canal. « L’homme au chien noir » se passe à Monnières. L’étranger qui vient de s’installer dans le village et son chien sont descendus. Et enfin « Nanar et la comtesse » aux Mesnils-Pasteur, deux personnages de la même cage d’escalier sont tués.

Que disent vos lecteurs ?

Ils m’encouragent. Ils me disent de continuer, que j’ai un style fluide, que chaque livre est une découverte car les histoires sont variées et également pour mon imagination.

D’où vous viennent vos idées ?

Souvent, c’est un titre, un mot, une personne, une conjonction de choses que je vois, qui m’interpellent… et après j’invente une histoire. Ça vient majoritairement de mon imagination.

Quels sont vos prochains rendez-vous avec vos lecteurs ?

Le 21 septembre à Chamblanc. Le 28 septembre à Mont-sous-Vaudrey. Le 4 octobre à Pouilley Français. Le 18 octobre à la Fnac de Dole. Les 8 et 9 novembre à Salins-les-Bains.

Contact : Compte Facebook « Passion d’écrire »