C’est sur l’emplacement d’une ancienne friche inutilisée depuis des décennies et qui avait été prévue à l’origine pour la construction du “Grand canal”, projet abandonné en 1998, que le futur parc urbain se dessine et offrira d’ici l’été prochain un espace de verdure de 8 hectares.
Les dolois ont déjà pu prendre connaissance des grandes lignes du projet grâce à deux présentations officielles données à l’hôtel de ville en mars et avril dernier.
Ce parc permettra aux dolois de se reconnecter avec la rivière

“Ce parc a été avant tout pensé en s’intéressant à la rivière” a expliqué Etienne Voiriot, architecte paysagiste de l’agence Territoire. “Il va permettre aux dolois de se reconnecter à la rivière sur cette berge qui avait été créée pour les besoins du projet de grand canal” déroule ce dernier. Trois séquences seront réalisées sur le parc avec des univers distincts comme l’indique Etienne Voiriot : “Une première séquence sera active, avec des équipements sportifs et de loisirs, une seconde séquence sera davantage dédiée aux activités de marche et de pique-nique, avec des barbecues et des espaces de détente. La troisième, elle poussera un peu plus le curseur sur l’aspect naturel.”

De la réutilisation
Un projet attendu par les dolois

La municipalité espère ouvrir le parc l’été prochain. Le maire de Dole, Jean-Baptiste Gagnoux, a rappelé que ce projet recevait un accueil très positif de la part des dolois. “Cet équipement complétera notre cadre de vie et avec ses 1500 arbustes et 470 arbres plantés, il sera dans 20 ou 30 ans un magnifique poumon vert” s’est-il réjoui, en apportant ses remerciements aux entreprises mobilisées et en rappelant le coût de 4.5 millions d’euros et les subventions sur lesquelles la ville pourra compter avec l’Etat, la région et le département. Le maire espère voir l’arrivée de fonds européens.
Quel nom pour ce parc?
Certains événements auront-ils leur place?
Un chantier à la pointe de la technologie
Pour les équipes de chantier, l’époque du plan papier est belle et bien révolue, toutes les machines sont équipées de systèmes GPS. Les tablettes contiennent toutes les informations nécessaires, il est possible de contrôler à distance le travail des pelleteuses guidées par un tracé préétabli. “L’idée est de faciliter la tâche de tout le monde,” expliquait Mohamed L Gourch, chef de chantier.
E.S.