Arbois. Des cuvées d’exception au Concours des Vins du Jura

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Concours des Vins du Jura 2025
Photo d'archives.

Samedi 5 juillet, l’Espace Pasteur s’est transformé en temple du goût jurassien pour accueillir l’édition 2025 du Concours départemental des Vins du Jura. Une journée à la fois rigoureuse et chaleureuse, au cours de laquelle les plus belles cuvées du territoire ont été soumises à l’appréciation d’un jury de connaisseurs, tous réunis par leur passion du vin.


À l’aveugle, les jurés ont tranché

Ils étaient 80 à avoir accepté cette mission délicate : producteurs, sommeliers, distributeurs, journalistes spécialisés ou œnophiles avertis. Répartis en vingt jurys, ils ont dégusté à l’aveugle près de 300 échantillons, sans jamais connaître l’étiquette. Chaque vin a été prélevé en amont dans les caves, analysé, puis anonymisé avec soin. Même les bouteilles reconnaissables à leur forme ont été versées au verre, garantissant une impartialité totale.

Dans les verres se sont succédé blancs vibrants, rouges élégants, jaunes complexes, rosés fins, vins de paille solaires, crémants festifs, Macvins et Marcs typés — tous issus des grandes appellations jurassiennes : Arbois, Côtes du Jura, Château-Chalon, L’Étoile, Crémant du Jura, Macvin du Jura et Marc du Jura.

Un palmarès fidèle à la diversité du vignoble

Parmi les domaines les plus remarqués cette année, on retrouve notamment le Domaine Lornet, la Fruitière Vinicole de Voiteur ou encore le Domaine Martin Faudot et Fils, plusieurs fois primés en or comme en argent. Des noms familiers dans les caves jurassiennes, comme le Caveau des Byards, la SCEA Château Gréa, le Domaine de la Petite Marne, ou encore la Fruitière Vinicole de Pupillin, confirment leur place sur la carte des grands crus régionaux.

Les cuvées « floral » et « tradition » ont largement dominé les distinctions, dans les trois grandes AOC. Le millésime 2018 s’est particulièrement illustré pour les vins jaunes, tandis que les crémants blancs et rosés continuent de briller par leur finesse. Le vin de paille, rare et exigeant, revient lui aussi avec éclat.

Plus de quarante médailles d’or et une trentaine d’argent ont été décernées cette année. Des distinctions que les vignerons pourront désormais faire figurer sur leurs étiquettes : un sceau de qualité, mais aussi un hommage à leur savoir-faire. Car ici, plus qu’ailleurs peut-être, le vin reste une œuvre collective, enracinée dans le temps, le climat et les gestes.

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