Jura. Quentin Hoster à la rencontre des Jurassiens

L’auteur du livre « David Lisnard, le réveil de la droite » est venu échanger sur l’actualité politique et défendre la candidature du maire de Cannes à la présidence de la République.

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Quentin Hoster a répondu à l'invitation de Sophie Olbinski, référente Nouvelle Energie pour le Jura, le parti de David Lisnard.

Quentin Hoster, quel est votre parcours ?


J’ai été journaliste pendant neuf ans, rédacteur en chef du pôle régions, en particulier du supplément Paca, à Valeurs Actuelles. J’ai rencontré David Lisnard en 2021. Je voulais écrire sur la droite. Je l’ai suivi pendant deux ans. J’ai publié : « David Lisnard, le réveil de la droite ». Entre 2023 et 2025, j’ai fait un tour de France de ses relais Nouvelle Energie pour la France, parti qu’il a créé. Comme j’avais un parti pris assumé, j’ai quitté le journalisme et j’ai rejoint David Lisnard pour qu’il devienne président de la République. Je suis directeur adjoint chargé du développement depuis février. Je suis allé à Pontarlier et à Lons-le-Saunier à l’invitation de Sophie Olbinski, référente Nouvelle Energie pour le Jura.

 

Qu’est-il ressorti de cette rencontre ?

Des échanges très intéressants et nourris. Ce fut plus vif qu’à Pontarlier. Nous avons parlé de primaire, de la suppression de la carte scolaire, de l’introduction de la capitalisation pour la retraite, de référendum, des Frères musulmans… Des questions sur ce que propose David Lisnard et sur l’actualité politique.

 

Pouvez-vous développer ?

David Lisnard veut une primaire. Vu qu’il y a une multiplicité de candidatures à droite, en l’absence d’un candidat naturel, il faut un mode de départage. La proposition commence à prendre un peu d’écho. Retailleau, Philippe… seront obligés de concourir dans une primaire. David Lisnard a ses chances. On verra sa singularité. Face à des gens énarques, comptables de l’échec d’une partie de la classe politique, il pourra se démarquer, et aussi pour son programme qui est le plus libéral et le plus radical. En tant que maire de Cannes, il a une image de crédibilité et de virginité par rapport à tous ces gens-là.

 

Et sur son projet ?

Son projet est complètement différent de tous les autres. Il est à retrouver sur www.unenouvelleenergie.fr. Un nouveau site internet est en préparation pour cet été. Dans l’onglet « Notre projet », vous retrouvez les premiers rendus de la quinzaine de groupes de travail qui réfléchissent sur différentes thématiques depuis cinq ans.

Dans son livre « Ainsi va la France », sorti en mars dernier, le lecteur a une vision panoramique de ce que David Lisnard propose en termes de liberté, ordre, dignité, son triptyque.

Le projet compte six grands axes (redevenir un des pays les plus sûrs de l’Occident en trois ans, redevenir une superpuissance éducative en dix ans, réduire les dépenses publiques de 200 milliards d’euros en cinq ans, remettre 450 000 fonctionnaires des bureaux sur le terrain en cinq ans, diviser par deux le stock de normes et de lois en cinq ans, redevenir le leader mondial de l’énergie nucléaire en huit ans) avec des chiffres et des échéances. Nous proposons un plan pour réduire la dette du pays de 70 milliards d’euros dès la première année de présidence.

 

Quels sont les prochains rendez-vous ?

Il y aura un grand meeting à Arcachon le 12 juin. David Lisnard sera accueilli par le maire, Yves Foulon, adhérent Nouvelle Energie. Il y aura sans doute quelques annonces supplémentaires.

Fin août, il fera sa rentrée habituelle à Cannes. L’an dernier il y avait 3 000 personnes.

Une équipe de porte-paroles coordonnés par Hervé Morin dont je fais partie a vocation à décupler sa parole.

 

Que représente Nouvelle Energie aujourd’hui ?

11 000 adhérents dont 1 200 élus locaux. Nous pouvons compter sur 80 relais départementaux et il y a un vrai réseau de Français à l’étranger.