Haut-Jura. Collège du Plateau : le principal du collège joue dans le film «Vingt Dieux»

Une seconde carrière sous le manteau.

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Le principal Hervé Parent depuis quatre ans au Collège du Plateau.

Le cinéma «Made in Jura» bat son plein depuis quelques mois.

En effet entre les films des frères Larrieu, tiré du roman de Pierric Bailly écrivain jurassien «Le Roman de Jim»,  et le film de Franck Dubosc «Un Ours dans le Jura», tournés aussi dans notre département, il y a «Vingt Dieux» de Louise Courvoisier, qui trace aussi magnifiquement son sillon.

Ce dernier porte un regard tendre sur la jeunesse rurale. Et le casting a été pour la plupart des acteurs, composé d’amateurs, de gens du coin, qui n’avaient aucune expérience dans le 7ème Art.  Cette fraîcheur ou inconscience d’individus neufs, naturels donne une force et une vérité au film de la réalisatrice jurassienne.

Le principal est fromager dans une seconde vie…

Si Clément Faveau campe un Totone plus vrai que nature et Luna Garret une petite Claire toute aussi crédible, les regards de beaucoup de spectateurs locaux se sont retournés, quand André est apparu sur l’écran en tant que chef fromager de Totone. Et tout un chacun de reconnaître sous les traits de son personnage, Hervé Parent le principal du ‘ »Collège du Plateau’’  à Lavans-les-Saint-Claude depuis 4 ans. En effet, le principal originaire du Doubs, car né à Besançon, est arrivé au Collège pour la rentrée 2021. Marié et père de trois enfants, il habite à Orgelet.

«J’ai été sélectionné, pour le casting du film tourné dans le secteur, alors que j’assistais à un concert de la ‘ »Chorale Dilettante’’ en mai 2023 à Orgelet. Les gens du film recherchaient des personnes pour jouer. Et mon profil apparemment leur a plu, après la confirmation de quelques prises de photos ».

Ainsi, à sa grande surprise, il a été recruté, pour une seconde carrière, pour son plus grand bonheur apparemment.

En toute sincérité, le principal tient très bien son rôle de patron fromager. Si ce n’est pas fait, courrez vite voir ce film, on ne peut plus «made in Jura».