Quel est votre dernier gros dossier qui est arrivé à son terme ?
L’achèvement des rénovations ou reconstructions sur quatre groupes scolaires, le programme « Nouvelle génération ». Cela représente plus de 20 millions d’euros d’investissements. Il avait surtout deux objectifs : apporter un cadre au personnel et aux enfants le plus acceptable possible. Et traiter les problématiques énergétiques évidemment.
Le programme a été imaginé en 2021. Les travaux ont été lancés en 2023. Les quatre groupes scolaires ont été faits en un an et nous venons de terminer les inaugurations il y a quinze jours. C’est un bel accomplissement de voir ce programme écoles se terminer avec 50 % en moins de consommation énergétique.
Les groupes ont été baptisés sauf Saint-Exupéry aux Mesnils-Pasteur. La Bedugue est devenue Simone-Veil, Marcel-Aymé à la place de Rochebelle. Louis-Pasteur à la place de Beauregard. Tout était prêt pour la rentrée. Ce fut un gros travail de nos services, entre autres, de déménager pendant l’été.
Nous n’utilisons plus de gaz du tout, mais pellets ou chauffage urbain.
Quel est votre gros dossier en cours ?
Le parc public de la rive gauche. C’est un dossier qu’on travaille depuis très longtemps. Il a été évoqué à plusieurs reprises lors du mandat précédent et les élections 2020. On est sur la finalisation du projet. Il s’agit d’un aménagement de près de cinq hectares de terrains en friche qui avaient vocation à accueillir un pôle industriel dans le cadre du grand canal Rhin Rhône en 1997, un projet avorté. Cette emprise a été rachetée par la Ville en 2015 le long du Doubs dans le but de créer un parc public, un poumon vert en face du centre-ville. Il va allier des activités ludiques, des espaces de promenade et détente et des aspects très naturels. Il y aura plusieurs séquences dans ce parc, des endroits très dynamiques tournés vers le jeu et des espaces plus naturels en allant vers le pont de la corniche. Ce projet a pour but, suite aux concertations, d’être présenté aux Dolois probablement d’ici la fin de l’année pour un début de travaux au printemps 2025 et une finalisation en 2026.
Comment se prépare 2026 ?
Une association a été créée, elle est co-présidée par Alexandre Douzenel et Maryline Mirat. Son but est de réunir tous ceux qui soutiennent la municipalité et veulent s’impliquer pour imaginer les attentes et besoins sur la décennie qui vient.
Une réunion a été organisée avec le président des villes de France en mai, Gil Avérous, maire de Châteauroux et devenu ministre… On a fait la rentrée. J’invite tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de notre ville à rejoindre cette association.
Quel bilan tirez-vous sur l’évolution de Dole ces dix dernières années ?
La ville s’est transformée progressivement. D’abord sur le plan de son rayonnement et de son attractivité. Elle a su montrer qu’elle était bien présente, active et dynamique, ce qui nous a permis d’attirer de nouveaux habitants, la population augmente malgré la baisse démographique nationale
Le dynamisme de la ville et la politique événementielle ont permis de montrer qu’on avait un cadre de vie et qu’on est une ville qui vit. Pour cela, on a transformé notre centre-ville, il fallait redonner de la vigueur, une nouvelle image dans toutes ses dimensions, logement, commerce, aménagement urbain… On a rééclairci tout cela, ce qui a donné une nouvelle jeunesse à la ville de Dole…
Si l’on regarde dans le rétroviseur les dix dernières années, les éléments sont plutôt positifs… Et les gens nous le disent, particulièrement ceux qui viennent de l’extérieur !
Un mot sur les dossiers qui vous sont chers à la Communauté d’Agglomération et au Conseil départemental…
A l’agglomération, ce sont surtout des dossiers liés à plusieurs compétences qu’elle possède. Je suis attentif à la gestion des eaux pluviales, surtout après toutes les inondations… Le développement économique évidemment et les commerces. Et tout ce qui concerne le périscolaire. Ou encore le tourisme.
Je dois dire qu’on travaille en très grande harmonie avec les maires, le bureau et bien sûr le président. Le fait que nous soyons globalement en phase, la ville centre, les autres communes et l’agglomération qui forme un tout… Cette unité entre les responsables politiques de l’agglomération est un véritable atout pour le territoire dolois au sens large.
Certains territoires sont en opposition entre ville et agglo, ce n’est pas le cas ici et on mesure chaque jour l’importance des bonnes relations entre Dole et l’agglomération et entre Dole et l’ensemble des communes et leurs maires situés dans le périmètre de l’intercommunalité…
Au Département évidemment, l’aéroport qui reste un élément important du Nord Jura mais aussi nos collèges dolois, je pense à l’investissement à Maryse Bastié, celui qui viendra sur Ledoux. Et nous travaillons actuellement avec les services et les élus sur la déviation de Dole pour voir quels pourraient être les pistes d’actions pour limiter le trafic routier sur cette route de plus en plus encombrée. C’est quelque chose qui se fera en lien avec le président Fassenet dans les mois qui viennent.
On travaille aussi actuellement à quelle pourrait être l’implication du Département sur l’enseignement supérieur puisqu’on inaugurera en novembre le pôle universitaire.
Un message spécifique pour les Dolois ?
Je voudrais aussi parler du quotidien. Une ville marche sur deux jambes : il y a les grands projets structurants, développants, qui permettent l’avenir, le développement et la capacité d’une ville à rester attractive et dynamique (le pôle universitaire, le multiplexe, le parc public, la rénovation des écoles, l’aménagement passé du centre-ville…).
Mais c’est aussi les politiques du quotidien… A ce titre, on est actuellement dans un programme très important de rénovation de voiries et on continue de travailler sur les aménagements cyclables et de sécurité face aux problématiques de vitesse dans les quartiers sur lesquels on est très sollicités. Mais c’est aussi être attentifs aux problématiques d’entretien, de propreté et pas seulement au centre-ville et j’y veille personnellement car je sais que c’est aussi un élément dont les Dolois et Doloises attendent que nous soyons mobilisés sur ces éléments du quotidien… Et ça, c’est l’autre jambe !
Comme notamment le domaine de la sécurité, de la lutte contre la délinquance. J’ai pris un arrêté car la vente d’alcool après 23 h sur ces nouvelles épiceries de nuit générait trop de nuisances. Elles sont autorisées nationalement mais je peux les réglementer à partir d’un certain horaire. C’est aussi cela le quotidien sur lequel on est mobilisés pour des questions de tranquillité publique…