Dans son rapport introductif, Jacqueline Girardot mettait l’accent sur la perte du pouvoir d’achat due au gel des pensions de retraite, qu’elle estime à 20% sur 20 ans. Elle déplore l’accord signé entre le MEDEF et la CFDT sur les retraites complémentaires qui limite l’augmentation des pensions à 1% en 2020 alors que l’inflation atteint déjà 1,6%…
Et d’insister également sur les conditions de vie aggravées en toutes zones : « Les attaques contre les services publics continuent. Alors que l’hôpital public et ses personnels a été le pilier contre l’épidémie, ses moyens sont encore rabotés : fermeture de lits, de services, personnel en sous-effectif… D’où le nécessité de poursuivre les actions pour obtenir des moyens supplémentaires ».
Le risque de la cinquième branche autonomie
Jean-Marc Gardère quant à lui, abordait la question de travailler à la défense, mais surtout à l’amélioration du système de sécurité Sociale en montrant le danger de la 5ième branche autonomie qui crée le risque d’augmentation de la CSG. Pour lui, elle va mettre le doigt dans l’engrenage, en ouvrant la voie vers la privatisation. La solution serait vers un 100% sécu ou la perte d’autonomie serait prise en compte comme d’autres maladies.
De meilleurs soins à domicile et le problème des EHPADS
Hubert Cédot, chargé du rapport d’activité se focalisait quant à lui sur les actions menées dans un contexte difficile. Il faisait part de son entrevue auprès du préfet dans le cadre de l’action nationale qui lui a notamment permis de mieux faire appréhender la réalité des besoins de meilleurs soins à domicile, mais aussi d’une évolution quantitative et qualitative des places en EHPADS.
Il insiste sur l’attente d’obtenir enfin dans le Jura, les conditions d’un véritable dialogue social entre les organisations syndicales représentant les retraités.
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