Quentin Fillon Maillet aux championnats de France de Nordique aux Tuffes

«Plus de biathlon pendant trois semaines» !

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Le Jura second du relais (Quentin à gauche) et Anto Guigonnat au milieu (Mont-Blanc)

Quentin Fillon Maillet, le biathlète aux cinq médailles olympiques à Pékin en 2022, dont 2 en or et 3 en argent, ainsi que vainqueur du gros globe général de la spécialité biathlon, soit le meilleur biathlète mondial sur la saison 2021/2022 était présent ce week-end pour les championnats de France de ski nordique. A 29 ans et demi, QFM est entré lui-même par la grande porte dans l’histoire des Jeux Olympiques. Tout ceci s’est déroulé le week-end des 1,2 et 3 avril dernier au stade Jason Lamy Chapuis à Prémanon aux Tuffes, organisés de main de maître comme à son habitude par l’équipe de Jura Ski Events (JSE) et ses 300 bénévoles toujours le sourire aux lèvres.
Si on se place sur les résultats de ce championnat de France de nordique, QFM ne se classe qu’à la seconde place de la Mass-Start derrière le jeune doubiste Oscar Lombardot (18/20 au tir ), à l’issue d’un 14/20 pour le champion olympique. Par contre dimanche lors du relais masculin QFM parti en dernier relayeur à la 9ième place avec un débit de plus d’une minute sur la première équipe ramène le relais jurassien à la seconde place à 15 secondes des premiers, au bénéfice d’une remontada monumentale, sous les encouragements très bruyants du nombreux publique jurassien présent.

Le repos du guerrier…

Si dorénavant Saint-Laurent-en-Grandvaux petite bourgade de presque 2000 habitants est mondialement connue depuis quelques semaines, même si certains ont encore du mal à prononcer son nom, la faute en revient bien évidemment au gamin du coin, Quentin Fillon Maillet, qui reconnaît lui-même que la notoriété a quand même quelques inconvénients : «Même quand je fais des courses aux magasins sur mes jours offs à Saint-Laurent, on vient me voir, pour demander photos et autographes. Je ne peux plus aller me balader normalement». On lui a demandé aussi, ce qu’il va faire maintenant que la saison est finie : «On n’a encore rien réservé, mais ma copine a envie de chaud, et moi d’un endroit, où personne ne me parlera de biathlon pendant trois semaines».
On le comprend un peu, et il nous reviendra serein et reposé, apte à de nouveaux exploits…