Vendredi 11 février, près de 80 personnes se rassemblaient à la salle des fêtes de Poligny pour participer à une réunion publique de l’Union Populaire, mouvement soutenu par Jean-Luc Mélenchon. Le thème de la soirée « produire en France et assurer notre indépendance » était traité sous forme d’une table ronde autour du programme « L’Avenir en Commun ».
Un court-métrage présentait le programme de l’Union Populaire avant que les intervenants fassent part de leurs témoignages, des réalités de terrain, des réalités de profession touchant le monde agricole.
Tout d’abord Antoine Girod, exploitant agricole bio installé à Le Fied depuis 2012 exposait les difficultés de la profession. Il insistait particulièrement sur les obstacles rencontrés par les jeunes agriculteurs à leur installation s’ils ne sont pas issus du monde agricole. « Les Insoumis arrivent à défendre nos valeurs » soulignait-il.
Bruno Germain, responsable d’une association de lutte contre la spéculation et l’accaparement des terres, poursuivait avec les problèmes relatifs au foncier agricole. Enfin, Rachel Outhier, technicienne viticole et co-chef de file de l’Union Populaire sur la 1e circonscription du Jura détaillait plus largement le programme de l’Union Populaire.
« Un parlement de la lutte »
Les interventions introductives se poursuivaient avec Séverine Véziès, membre du parlement de l’Union Populaire, rédactrice en chef du Journal de l’Insoumission, qui a participé au Plan de l’Avenir en commun « Protectionnisme solidaire et relocalisation » et Anthony Brondel, rédacteur, tous deux co-chefs de file de l’Union Populaire sur la première circonscription du Jura. Séverine Véziès faisait le point sur le Parlement de l’Union Populaire.
« C’est une zone de rassemblement des gens de la gauche, c’est un parlement de la lutte. C’est la gauche sociale, écologique, associative. Le parlement communique avec le candidat à la présidentielle pour l’aider à prendre le pouls de ce qui se passe dans la société et dans les luttes. C’est aussi un parlement d’élaboration et c’est dans ce cadre qu’a été mis en place le plan de protectionnisme solidaire, écologie et relocalisation. C’est une initiative qui est en train de se décliner localement. C’est un outil de recomposition politique formidable avec comme point commun : pourquoi on se réunit, pourquoi on se rassemble ? Parce qu’on souhaite porter les mêmes valeurs, le même programme. Cette prochaine élection présidentielle c’est un tournant civilisationnel sur plein d’aspects : social, écologique, démocratique.
Des échanges entre citoyens et intervenants terminaient la soirée.