Laurent Wauquiez à Champagnole

C’était le rendez-vous politique marquant de cette fin de campagne présidentielle qui n’en est pas vraiment une.

0
602
Laurent Wauquiez est venu faire campagne pour Valérie Pécresse à Champagnole

Laurent Wauquiez, porte-parole du mouvement LR et représentant la candidate Valérie Pécresse, avait fait le déplacement jusqu’à Champagnole pour y tenir un meeting politique mercredi 23 mars dernier. Le président du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a, dans un premier temps, reçu des chefs d’entreprise venus exposer leurs difficultés, notamment en termes de recrutement, comme l’a souligné, entre autres, Fabrice Franchini, président de l’UMIH du Jura. Plus de deux heures de discussion et de débats menées à huis-clos avant d’entamer un meeting public, à 16h. Un horaire surprenant, comme l’a souligné en préambule Clément Pernot mais qui a quand même réuni une quarantaine de personnes. « Je suis personnellement très attaché à ce département, souligne Laurent Wauquiez. Toute la lignée familiale de mon épouse s’y trouve et mes propres enfants ont été nourris aux bons produits du terroir. C’est un territoire que je connais et j’affectionne tout particulièrement ».

Laurent Wauquiez a tenu un meeting politique devant une quarantaine de personnes

 

« Faire des économies sur l’énorme gaspillage de l’argent public »

Lorsque l’on évoque la crise économique actuelle, Laurent Wauquiez ne manque pas de la qualifier de « terrible » avant d’ajouter : « Dans de très nombreux départements, comme le Jura, les gens ont besoin de carburant pour aller travailler, il n’y a pas de transports en commun suffisants. Même problématique avec le chauffage ! La facture est bien trop lourde à supporter pour de nombreux ménages français. Il faut aujourd’hui faire des économies sur l’énorme gaspillage de l’argent public et réinjecter cet argent à ceux qui travaillent et ont travaillé ».
Laurent Wauquiez se dit ensuite « très choqué de l’absence de débat lors de cette campagne présidentielle, ce n’est pas normal ! » Il ajoute : « Les Français n’ont pas la possibilité de faire un vrai choix…La seule question qu’ils doivent se poser, c’est de savoir si le pays va mieux qu’il y a 5 ans. Si d’après eux, c’est le cas, alors il faut continuer comme ça. Si ce n’est pas le cas, il faut changer de direction ».
Premier élément de réponse dimanche 10 avril dans les urnes.