Vaux-sur-Poligny : Une association se penche sur le devenir de l’ancien prieuré

Des ateliers de co-construction seront organisés. L’objectif est de rassembler les acteurs du territoire pour réfléchir ensemble sur les potentiels projets répondant à des besoins du territoire qui pourraient être accueillis dans le bâtiment.

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Le diocèse de Saint-Claude est propriétaire de l’ensemble immobilier dénommé prieuré de Vaux-sur-Poligny, intégralement désaffecté depuis une quinzaine d’années. Plusieurs tentatives de réappropriation ou de réaffectation de ce bien ont été étudiées et n’ont pas abouti. La volonté du diocèse est de retrouver des projets écologiques et solidaires.

Une association a été créée : Vaux 3.0. « Le mot Vaux était indispensable. Le chiffre 3 traduit les trois volets de l’histoire du lieu. 1.0 pour la fonction religieuse, 2.0 pour la fonction d’enseignement et 3.0 pour un projet et une fonction à définir. Le 0 est le début d’une nouvelle page à écrire », expliquent les coprésidents, Stéphanie Marchand, Isabelle Grandvaux, Pierre-Yves Garnier et Melchior de Roquemaurel.

La mission de l’association est de faire émerger des projets répondant à des besoins réels en lien avec la transition écologique. « Les premiers de cordée sur le projet sont identifiés et nous allons prochainement lancer un appel à mobilisation pour les activités à venir ainsi que l’ouverture des adhésions. » Pour lancer cette dynamique, les membres de l’association souhaitent se rapprocher d’acteurs connaissant le territoire et maîtrisant les réseaux régionaux comme par exemple le Clus’ter Jura.

 

Ateliers et activités

Des ateliers de co-construction seront organisés les 17 février, 6 avril, 1er juin à Poligny de 9 h à 12 h. L’objectif est de rassembler les acteurs du territoire pour réfléchir ensemble sur les potentiels projets répondant à des besoins du territoire qui pourraient être accueillis dans le bâtiment.  Ces ateliers permettront de réaliser et affiner un diagnostic du territoire qui servira pour la construction des études de faisabilité de ces projets et sur les restaurations à réaliser. L’ambition de la rénovation du monument inscrit en partie à l’inventaire des monuments historiques voudrait être envisagée selon un cahier des charges de bâtiments passifs ou de baisse consommation. « Durant cette dynamique de réflexion, nous allons également mettre en œuvre des activités ludiques et culturelles sur le site », déclare Isabelle Grandvaux.

La convention avec le diocèse est conclue pour une durée d’un an. L’enjeu est donc de se mobiliser rapidement pour construire un avenir pour ce bâtiment cher à beaucoup de Francs-Comtois.

 

Les personnes motivées peuvent prendre contact par mail contact@vaux30.fr