Édito. Toilettes

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« Cela me rappelait la cabane au fond du jardin chez ma chère tante. » Tous les élus n’ont pas vu d’un bon œil l’installation de toilettes sèches sur le site de La Langouette. « Et qui va les entretenir ? »


Le maire des Planches-en-Montagne, Gérard Cart-Lamy, a pourtant eu une bonne idée. Car si le randonneur a une envie pressante – pipi ou popo –, où baisse-t-il son short ? En pleine nature. Et s’il existe des sacs à crotte de chien, la pratique pour les humains ne semble pas être d’actualité en France.

Le sujet s’est pourtant déjà invité chez les Canadiens par exemple. Les habitants excédés que leurs montagnes deviennent des toilettes géantes ont installé des distributeurs de sacs. Devoir slalomer entre les déjections humaines quand on ne rêve que d’air pur et de liberté a tendance à gâcher leur plaisir. Et les Canadiens s’inquiètent même de polluer les eaux environnantes.

Les fameux sacs ont carrément été expérimentés dans des conditions extrêmes : un exemplaire a été laissé pendant une journée dans une voiture située en plein soleil, et… miracle : cela n’a laissé aucune odeur ! Merci au maire des Planches de s’être si longuement battu pour une solution nettement moins ragoutante.