4h37, le réveil sonne. L’heure est venue d’aller à Chicago, aux États-Unis. Pour être en forme pour le vol et pour la journée qui suit, nous prenons toujours un hôtel pour les vols tôt le matin… en France, à côté de Genève. Une petite astuce pour faire des économies. Depuis l’hôtel, nous sommes à une dizaine de minutes de l’aéroport en voiture.

5h00 arrive et voilà qu’il est temps de partir pour l’aéroport. Il est souvent conseillé d’arriver au moins deux heures avant le vol (quelquefois plus, mais nous n’avions aucun bagage en soute). Le nôtre pour Londres-Heathrow, où nous allons faire escale, part à 7h00. Nous sommes dans les temps !

À la frontière, comme d’habitude, je demande à mon compagnon de mettre mon téléphone portable en mode avion (petite astuce bien connue pour éviter une facture salée). Problème : il est introuvable.Moment de doute. Confusion. Nous décidons d’aller jusque vers le parking de l’aéroport pour fouiller partout dans mes affaires. Il est forcément quelque part ! L’ai-je vraiment oublié ? Non ? Si, probablement ! Gros coup de stress. Nous décidons donc de rebrousser chemin pour retourner en France, à l’hôtel.
5h20 environ, nous sommes de retour à l’hôtel. Mon compagnon file à la réception pour redemander une carte magnétique pour rouvrir la chambre (évidemment, nous avons déjà oublié le numéro de chambre). De mon côté, je m’occupe de garer la voiture en marche arrière, prête pour repartir. Nous courons dans l’hôtel. Le temps file, l’avion n’attendra pas. Nous entrons dans la chambre. Et là, surprise ! Le portable est sur la tablette à droite du lit. Je l’ai oublié ! Juste le temps de redescendre, de sauter dans la voiture, et en toute sécurité, de reprendre la route pour la Suisse.
Vers 5h35, nous voilà à l’aéroport. Je m’inquiète des conséquences de ce retard : contrôle de sécurité à passer, puis des passeports. Heureusement, il y a peu de monde d’un côté comme de l’autre. À 5h45, nous sommes devant la porte d’embarquement.
Ouf ! Nous avons même eu le luxe d’attendre. 6h10, je finissais d’écrire ces lignes, avant de survoler notre belle Franche-Comté environ une heure plus tard.