Cet été plus de 3000 personnes ont franchi les portes de l’Office du Tourisme de Saint-Claude dans ses cinq bureaux, sous l’égide de la Communauté de Communes Haut-Jura Saint-Claude. Mais à partir du 21 octobre prochain, à la suite en principe de trois semaines de déménagements et de travaux, le musée de l’Abbaye et l’office de tourisme de la ville ne feront qu’un en se regroupant Place de l’Abbaye.
C’est une conférence de presse ce lundi, qui a annoncé cet évènement, en présence d’Isabelle Heurtier (présidente de Haut-Jura Saint-Claude), Claude Mercier (vice-président chargé du tourisme), Frédéric Herzog (vice-président chargé de la communication), Maud Bottagisi (directrice de l’office de tourisme) et Valérie Pugin (directrice du musée de l’abbaye).
Les bonnes raisons de ce changement sont nombreuses, pour un développement touristique et culturel en commun et prioritaire, pour faire face à des locaux vieillissants, plus guère adaptés, et exiguës au Boulevard de Belfort.
Mais aussi, mutualiser des locaux, des moyens matériels et humains, rationaliser les coûts de fonctionnement (loyer, énergie), capter le flux naturel des visiteurs volontiers portés vers les musées, la Cathédrale à l’entrée de la ville, et la mise en place de nouvelles approches numériques communes…
Vers une nouvelle guerre des anciens et des modernes, peut-être…
Il en sera donc fini de l’OT devant la Place du 9 avril 44, aux regrets de nombreux citoyens. En effet tout le monde n’est pas emballé par ce changement. En premier, Jean-Louis Millet le maire de la ville. Ce dernier estime en effet qu’il s’agit encore d’une décision « prise par la com com dans son dos ». Il insiste d’ailleurs sur le manque de stationnement sur la place de l’Abbaye, déjà bien encombrée.
De plus une pétition instantanée contre cette annonce s’est mise en place dans certains commerces, et a déjà regroupé un certain nombre de signatures.
Néanmoins certains aménagements devront forcément avoir lieu avec ce bouleversement, entre autres l’indication par des panneaux de l’emplacement des parkings sur la ville et du nombre de places disponibles, comme cela se fait dans beaucoup de villes.
Car cela va s’avérer indispensable, afin de réduire certaines de ces difficultés. A suivre…
