Elle égaye nos prairies avec son regard enjôleur et gracieux et parfois sa clarine mais c’est surtout sa robe tachée de rouge qui la fait reconnaitre entre toutes. L’histoire de la deuxième vache laitière de France à qui l’on doit les AOC du Comté, du Morbier, du Bleu de Gex, du Saint Nectaire et de la Tomme de Savoie est récente.
C’est au comice agricole de Langres en 1872 qu’elle apparait la première fois sous ce nom. Mais c’est grâce aux efforts de Jules Viette, ministre de l’Agriculture et député du Doubs que la race, suite à son succès lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1899, voit son registre généalogique officiellement ouvert le 2 décembre 1889. La respectabilité de la Montbéliarde ne la quittera plus.