Fierté d’antan

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Chauvinisme, rouge-qui-tache, vieille France rance, racisme subliminal…
Les qualificatifs outranciers n’ont pas manqué aux différents adeptes de l’habituelle pleurniche victimaire, tels en usent et en abusent certains porte-parole des « minorités opprimées », pour lesquels, la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby n’était qu’une succession d’épouvantables images d’Épinal, d’un passé désuet, archaïque et rétrograde qu’il nous faudrait tous vite oublier.
La palme de la distinction revient à Sandrine Rousseau. Laquelle déclarait sur Twitter, en pleine cérémonie : « J’ai honte. Notre France n’est pas une série de clichés empilés ».
Or, il est plutôt cocasse, pour ne pas dire complètement délirant, de lire « Notre France » de la part d’une élue nationale, qui pourtant, de par son idéologie décroissante et sa rhétorique wokiste, renie toute patrie, toute histoire, toute tradition, toute culture, et même toute appartenance anthropologique ou sociologique. En somme, toute identité française !
Il est vrai que pour notre chère Sandrine et tous ses acolytes du même tonneau, ce moment de reconstitution d’une époque d’après-guerre où n’existaient ni la « déconstruction du patriarcat », ni le « droit à la paresse », où hommes et femmes, beaux, minces et enjoués, se séduisaient et s’aimaient pour ce qu’ils étaient, sans nier leurs différences (et donc leurs inégalités…), où tout le monde trouvait sa place sans se poser de questions, ni se chercher de fallacieuses excuses, a dû en froisser plus d’un(e). Quelle claque de réalisme !
De fait, cette rétrospective des multiples références patrimoniales de notre Hexagone, qui plus est, s’étant déroulée avant un match d’anthologie, avec une exemplaire victoire des Bleus à la clé, aura tout simplement permis d’identifier clairement les pro et les anti-France.
Une indication qui n’est pas inutile, au regard des prochaines échéances électorales qui s’annoncent…