Autrefois en Comté, c’est Lucien Guillemaut qui le raconte dans « Les Mois de l’Année » paru en 1907, la coutume voulait que les amoureux dans la nuit du 30 avril aillent s’approvisionner en branches de jeunes arbres. Ils allaient ensuite les dresser nuitamment sur le toit de la demeure de la jeune fille de leur cœur. Celle-ci, si elle n’était pas sensible à cet hommage, devait mettre bas le mai devant sa porte et placer à ses côtés une assiette de noix.
Le choix de l’arbre était important. La charmille était un hommage à la douceur et la modestie. Le chêne racontait la beauté de l’aimée et l’aubépine sa pureté.