« Un des cinq départements les plus touchés en France » : dans un point sanitaire, David Philot, préfet du Jura, est revenu vendredi 3 décembre sur la situation du département.
Un département où l’incidence dépasse les 650 cas pour 100.000 habitants.
« Les moins de 18 ans sont les plus atteints, avec une incidence supérieure à 1.000″ a expliqué le préfet, » beaucoup de contaminations au sein de familles s’effectuent par les enfants ».
Cette flambée covidienne s’explique par le monopole du variant delta (plus contagieux que ses aînés), qui représente 100% des cas déclarés. Mais le variant Omicron prend le relais hélas…
« Le secteur dolois n’est pas épargné »
« Le secteur dolois n’est pas épargné », a précisé le représentant de l’État, contrairement aux précédentes vagues qui affectionnaient tout particulièrement le haut-Jura. Du côté des vaccinations, et contrairement à une idée reçue, il restait encore 20% de rendez-vous libres pour des injections début décembre.
Résultat : « Nous vaccinons beaucoup de non-Jurassiens » a confié David Philot. Les injections sont désormais réalisées en Moderna, le Pfizer faisant défaut. Mais David Philot a rappelé que « toutes les autorités médicales » valident l’interopérabilité entre ces deux vaccins à ARN messager.
Selon Linda Nourry, déléguée de l’Agence Régionale de Santé, « 90 % des jurassiens ont bénéficié d’un schéma vaccinal » incluant deux doses. De quoi affronter les fêtes avec un tant soit peu de sérénité, même si les gestes barrière doivent faire leur retour…
Dans la région
Outre le Jura (de loin en pole position) le Doubs voit rouge.
A l’opposé, la Nièvre et l’Yonne restent relativement épargnées, mais la 5e vague se répand inexorablement puisque le taux d’incidence régional est passé de 200 à 350 pour 100.000 habitants en une seule semaine…