Rubrique. Nenni Ma foi : Bavardage

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Nenni ma foi

Qu’elles soient campènes, cancouanes, tairtevelles ou qu’elles soient des broques ou des tatouilles, on prétend que les femmes comtoises seraient maitres en l’art de douiller. Nous dirions aujourd’hui : de parler à tort ou à travers. Est-ce à dire que nos compagnes, pour mériter tant de qualificatifs, seraient plus que d’autres sujettes à la diarrhée des mots et commentaires ? Bien sûr que non ! Car la langue française aussi a ses bavardes, ses péroreuses, ses pies et ses péronnelles qui papotent, baratinent, palabrent et jacassent.

Au fond, parler pour ne rien dire ou si peu est sans doute une activité très répandue. De là à en faire une rubrique dans Hebdo il y a sûrement un laisser-aller déplorable.