Vendredi 2 décembre la traditionnelle Sainte Barbe était célébrée au centre de secours d’Arbois en présence des soldats du feu, des officiels et des élus.
« Voilà déjà deux ans que cette crise sanitaire nous prive de cette manifestation et c’est pour tous les sapeurs-pompiers l’occasion de se réunir et d’entretenir un esprit d’équipe auquel je suis très attaché » soulignait le lieutenant Frédéric Lemesre, chef de centre d’incendie et de secours d’Arbois.
Un effectif de 50 sapeurs-pompiers et une bonne dynamique
L’objectif principal du chef de centre est de maintenir un effectif opérationnel ce qui implique le recrutement d’hommes et de femmes disponibles si possible en journée. Depuis 2019 dix pompiers ont été recrutés. Avec une moyenne d’âge de 35 ans et 32 % de femmes, le SDIS d’Arbois affiche sa bonne santé et s’impose comme le deuxième plus important du département en terme de féminisation, soulignait le chef de centre.
Dans son effectif, le centre de secours compte un médecin, trois infirmières et un sapeur-pompier professionnel.
Une activité qui progresse chaque année
757 interventions sur l’année écoulée dont 576 secours à la personne, soit 75 % des interventions. 80 interventions incendies soit 11 % ce qui démontre que le feu n’est plus le cœur de métier du pompier. 59 accidents de la circulation et 42 opérations diverses. A cela viennent s’ajouter 121 sorties du service santé et de secours médicalisé.
« Au cours du mois de juillet, deux sapeurs-pompiers arboisiens ont été engagés en colonne de renfort feux de forêt pour lutter contre les incendies dans le Gard et dans le Finistère, soulignait le lieutenant Nicolas Piquet. Du 10 au 15 Aout, une série de feux de forêt inédits ont sévi sur l’ensemble du département. Malgré la perte de la compétence feux de forêt depuis 2020, les sapeurs-pompiers arboisiens ont fait preuve de solidarité et d’un engagement sans faille pour venir en aide à leurs collègues de la Petite Montagne et à la population. »
La construction de la nouvelle caserne est en bonne voie. Coût 1 050 000 € HT
Avec le SDIS pour maître d’ouvrage, 13 communes sont engagées dans la construction de cette caserne. Depuis 2018, date à laquelle la construction aurait pu démarrer, beaucoup d’embûches ont jalonné le chemin. Aujourd’hui, le projet avance et le lundi 12 décembre l’architecte présentait l’esquisse et le positionnement de ce bâtiment sur le terrain. « J’ai bon espoir, confiait René Molin, conseiller départemental, que les travaux commenceront au premier semestre 2023 avec si tout va bien une livraison fin 2023.