Le 40e festival de musique du Haut-Jura vient de tirer sa révérence avec des évènements et des lieux parfois hors du commun comme notamment en Cariche, à Saint-Roman ou encore à la Fraternelle par exemple, pour le ravissement des spectateurs. Il s’agit d’une excellente cuvée, qui a été distillée cette année par les organisateurs du Festival, avec la touche personnelle du directeur artistique Jean Delescluse.
Mais comme il l’a dit lui-même, « le festival est avant tout une œuvre collective, née de l’engagement des diverses collectivités locales, des artistes, des bénévoles, des administrateurs et bien sûr de notre public fidèle. Ces 40 ans ne sont pas seulement un anniversaire, mais aussi une invitation à continuer à faire vivre cette aventure musicale dans le Haut-Jura, chaque année ».
Des lieux insolites très appréciés de mélomanes nouveaux au festival…
En effet, les concerts ont tous été suivis par un public important et connaisseur, et très content d’être présent, notamment dans les lieux atypiques proposés par les organisateurs.
Ainsi le concert samedi 24 mai, dans le décor majestueux et spectaculaire de la chapelle Saint-Romain à Pratz, le virtuose Thomas Dunford, surnommé par le journal britannique BBC Magazine « le Clapton du luth », susurrant un programme éclectique en jouant sur les cordes de son luth, des œuvres de Satie ou de Bach.
Dans la Chapelle rénovée de Cariche au-dessus de Septmoncel, le public présent a été ébahi de suivre le concert de l’ensemble « La Rêveuse », avec ses instruments anciens aux drôles de noms comme le flageolet d’oiseaux, le pardessus de viole, ou encore le théorbe dans un programme fantaisiste, coloré et poétique . Il ne faut pas oublier non plus le concert de fermeture à la Fraternelle de Saint-Claude, soit un véritable « concert-salade » réunissant autour d’Ophélie Gaillard brillante violoncelliste un quintette de grande classe. Vivement le festival 2026…
