Arbois. Thierry Bonnot élu à la présidence du CIVJ

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Thierry Bonnot, nouveau président du CIVJ.

Thierry Bonnot, négociant-éleveur de la Maison Bonnot, est le nouveau président du Comité Interprofessionnel des Vins du Jura, succédant à Jean-Charles Tissot président depuis 11 ans. Thierry Bonnot n’est pas un inconnu dans le monde du vin puisque depuis 1990 il tient les rênes de la Maison Bonnot à Saint-Lothain fondée par son grand-père en 1936, société qu’il est train de transmettre à son fils Richard.

Collaboration et solidarité entre négociants et vignerons

À la tête du CIVJ, Thierry Bonnot envisage une approche collaborative pour renforcer la cohésion et la prospérité de la région viticole.
« Pendant ces trois années de présidence, je souhaite travailler davantage avec la Société de Viticulture. Je propose une organisation des commissions en binômes, avec un responsable négociant et un responsable vigneron, afin de garantir une représentation équilibrée et une prise de décision concertée. Le Jura est un petit vignoble et il faut que l’on soit solidaire et que l’on aille tous dans le même sens. C’est comme ça qu’on va faire avancer notre région », explique-t-il, non sans ajouter « On aurait besoin des aides des politiques. Ils nous ont bien laissé tomber ».

 

« Communiquer sur les vins du Jura et sur le Jura »


Et de souligner l’importance de continuer à travailler sur la notoriété des vins du Jura pour augmenter leur valeur sur le marché.
« J’ai peur que ce soit dur dans les années qui viennent parce qu’on ne sait pas trop où l’on va. On va quand même essayer de faire en sorte d’avoir des aides des institutionnels pour continuer à communiquer sur les vins du Jura et sur le Jura en lui-même
. »
Jean-Charles Tissot, vice-président, concluait : « Effectivement on a perdu 80 000 € de subventions de la Région Bourgogne Franche-Comté de façon brutale. Ça complique un petit peu nos finances même si cette année, on est globalement sur un résultat équilibré. Aujourd’hui on est tout seul pour financer nos actions mis à part les fonds Leader, ce qui explique les inquiétudes qu’exprime Thierry. »