James commence sa carrière professionnelle dans le domaine de l’industrie, du bâtiment mais aussi du sport. En 2017, un accident sportif le fait rentrer dans une longue période de convalescence. Il ne baisse pas les bras pour autant et profite de ce temps pour développer son Art.
Il est déjà artiste dans l’âme depuis son adolescence et pratique la peinture, le dessin, la sculpture, la photo… sans n’avoir jamais pris aucun cours, tout de façon autodidacte, dans le ressenti. S’il aimait déjà dessiner, cela devient une véritable passion et les œuvres sont de plus en plus poussées dont des portraits, des graphismes, des fresques….
Puis, lui vient l’idée de faire ces dessins sur la peau alors il achète sa première machine et ses premiers tatouages sont réalisés ; il les fera sur lui afin d’appréhender non seulement la technique mais aussi « savoir ce qu’on ressent. Il poursuivra en en faisant sur des amis qui lui en font la demande.
Il rencontre quelques tatoueurs professionnels mais se sent souvent en décalage par rapport à ce que ces derniers proposent dans leur approche de la personne surtout. James considère que le tatouage est un véritable projet pour la personne qui le demande. Pour ce faire, ce souhait doit être reçu en tant que tel et il est essentiel de prendre du temps avec la personne pour construire ce projet de l’idée au tatouage final en passant par le dessin. James insiste sur un aspect « le dessin s’apprend mais la sensibilité envers les personne est innée. Il y a l’aspect psychologique du tatouage qui est tout aussi important que la technique. Moi je capte facilement les personnes, je les écoute, je me saisis de leur demande et leur propose un projet unique et personnalisé qui est le leur ; je pense que c’est ce qui me démarque des autres professionnels ».
Passer du dessin sur papier à la peau demande d’étudier un minimum le corps humain. Graver sur la peau est un véritable métier qui est très exigeant d’un point de vue humain car il faut respecter l’intimité des personnes du fait que l’on touche à leur corps. Cela explique que « je souhaitais proposé un studio privé avec un atmosphère intime, cocon où les gens se sentent attendus, accueillis, écoutés et respectés dans leurs attentes. Le focus est mis sur le client et ses attentes. La technique est aussi très importante et ce sont bien les deux qui sont à associer. »
C’est en janvier 2018 que James décida de s’installer près de Dijon en créant son entreprise Zotatoo, « Zo » signifiant Vivre » d’ailleurs son slogan est « You ink your life» (Tu encres ta vie).
Il arrive à Dole en avril 2020.
Son associée…. Et le binôme
Elsie a appris auprès de James en l’observant et en pratiquant. Précédemment, elle travaillait avant dans l’évènementiel et maintenant elle pratique le tatouage depuis une année. Elle a de suite accroché et a appris très vite. Elle a d’abord démarré en commençant sur elle et sur James. Elle ne pratique que le tatouage Fine Line sous la forme minimaliste et plus féminin. Elle utilise pour se faire des aiguilles très fines qui demandent beaucoup de précision et de dextérité.
Ils utilisent tous les deux des aiguilles 5, 3 ou 1 qui sont fines et demandent à être très précis. Quand ils commencent un tatouage, ils font le choix d’une aiguille, qui est stérile et jetable, qui est utilisée tout du long de la réalisation. Ils n’utilisent que de l’encre noire bio européenne de grande qualité. L’encre peut être diluée afin de donner une tonalité de gris.
Dans tous les cas, ils fonctionnent tous deux dans une même dynamique où le projet tatouage de chaque client est un véritable « travail d’équipe », un « véritable projet individualisé » où est pris en compte la signification et le sens de ce tatouage, pour le client, auquel est associé le savoir artistique du tatoueur.
Être connu et reconnu aujourd’hui et…demain !
Ce studio est aujourd’hui connu par le bouche à oreille mais aussi leur site internet et les réseaux sociaux. Les clients viennent de la région mais aussi bien au-delà des frontières.
Ces professionnels ont des échanges avec d’autres professionnels du monde lorsque parfois ils sont invités à des Guest à l’étranger comme cela a été le cas pour James en Nouvelle Calédonie où il a pu exercer chez un tatoueur ; c’est un échange de savoirs intéressant.
Ils organisent aussi des évènements comme cette année à Pâques où ils ont fait une chasse aux œufs afin de permettre à des familles de gagner des cadeaux pour une somme totale de 2 000 euros. Prochainement, ils ont aussi prévu une chasse aux trésors avec aussi des lots à la clé.
Ils sont invités à participer au premier salon du tatouage à Lons le Saunier les 10 et 11 septembre 2022 où il y aura un concours pour désigner les meilleurs tatoueurs de la région.
Tous les deux souhaiteraient mettre en place prochainement des formations de tatouage en ligne afin de permettre aux personnes désireuses d’apprendre ces savoirs artistiques.
James souligne : « Il faut savoir que dans ce métier on apprend chaque jour car il y a toujours à s’améliorer ; il faut se former régulièrement et il est important de se remettre en question régulièrement car c’est ce qui fait qu’on progresse. Ce travail demande énormément de minutie et celle-ci se travaille. Moi je pratique de gros projets tatouages à partir de scènes réalistes sur différentes parties du corps. Cela demande beaucoup de temps de préparation mais aussi de réalisation ».
Actuellement, une troisième personne, Geoffrey, se forme à leurs côtés et est encore en phase d’apprentissage même s’il montre déjà de belles perspectives.
Le partage est très important pour Elsie et James car comme ils le disent « on aime notre métier car il nous apporte beaucoup de gratitude ».
Contact : Studio Zotatoo 39100 Dole – Instagram studiozotatoo
Web : www.studiozotatoo.com
Mail : jamesmarlaix@studiozotatoo.com