Dole. La discothèque le Bellagio victime d’un incendie

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Des meubles et équipements noircis par le feu devant l'établissement

Dans la nuit du 9 au 10 septembre, un incendie s’est déclaré dans le hall d’entrée de la discothèque le Bellagio à Dole, situé zone des Epenottes à Dole.

Pas de client au moment des faits 

L’établissement de nuit était heureusement fermé au moment des faits, le système d’alarme ayant bien fonctionné et avec une très grande rapidité d’intervention des    sapeurs-pompiers du Grand-Dole, l’incendie a pu être rapidement maîtrisé ce qui a évité que le reste du bâtiment ne soit touché.

Quelqu’un en voudrait il au Bellagio ?

L’entrée de la discothèque est calcinée.

Rencontré sur les lieux quelques jours après le sinistre, le propriétaire David Lambert ne cache pas sa tristesse de voir sa boite de nuit dans cet état. A l’intérieur du hall d’entrée, tout est calciné et l’odeur de fumée se fait sentir. Une nuit dont il se serait bien passé. Si d’emblée, David Lambert et son équipe ont supposé que l’incendie était dû à un problème électrique, c’est à la vue des images de vidéo-surveillance que ce dernier a eu une drôle de surprise : « Nous avons été victime d’un incendie volontaire, des personnes malintentionnées ont ouvert une trappe incendie située sur un toit à portée d’échelle et ont déversé un liquide inflammable à l’intérieur du hall. » Une découverte que David Lambert a rapidement portée à la connaissance des forces de l’ordre avec dépôt de plainte.

Contacté par notre rédaction, le commissariat de Dole confirme qu’une enquête est en cours.

Contraint de fermer pendant deux mois avec un préjudice financier important, David Lambert préfère rester positif : « Mon objectif maintenant est de tout mettre en œuvre pour rouvrir le plus tôt possible, c’est important pour mes clients et mon équipe qui se retrouve au chômage technique. Je ne sais pas si quelqu’un nous en a voulu mais c’est possible, chaque week-end nous refoulons un certain nombre de personnes problématiques à l’entrée pour garantir la sécurité de notre établissement, maintenant j’espère que les lieux vont pouvoir retrouver la fête dans deux mois ! Show must go on ! » 

 E.S.