Mercredi 24 septembre, Kathleen Gardner-Smith, maire d’Holbrook en Arizona, était accueillie à la mairie de Salins. Deux villes séparées par un océan et des milliers de kilomètres, mais que rapproche la figure d’un enfant de Salins, Jules Marcou. Né en 1824 au cœur du Jura, ce géologue passionné a grandi dans les paysages de calcaire et de sel avant de s’élancer vers le vaste monde. Ses recherches l’ont conduit jusqu’aux États-Unis, où il s’est penché sur les formations rocheuses de l’Arizona, inscrivant son nom dans l’histoire des sciences et dans celle de deux villes.
Un pont entre deux continents
Dans les déserts aux roches multicolores, Jules Marcou a trouvé un terrain d’étude qui lui a permis de mieux comprendre les richesses géologiques du continent américain. Son héritage dépasse la science, il symbolise la curiosité sans frontière, le goût de la découverte et le respect de la nature. Autant de valeurs qu’ont voulu rappeler les élus salinois, en associant à sa mémoire une amitié nouvelle avec cette ville américaine.
Le discours de Clément Forêt, adjoint au maire, soulignait cette filiation singulière : « Grâce à Jules Marcou, vous découvrez, Madame la Maire, notre belle cité et notre beau département du Jura, ainsi naît une histoire commune qui dépasse les distances ».
La cérémonie se clôturait par la remise de la médaille de la ville à la maire d’Holbrook puis son intronisation à l’ordre de chevalier de la Confrérie de l’Or Blanc.
De cette rencontre naît la conviction que la science et la culture peuvent rapprocher les peuples. Un jumelage pourrait même être envisagé.
