Était-ce la meilleure des idées, au vu du contexte géopolitique dans la région ? Pas sûr…

Pour ceux ne situant pas la Moldavie, c’est-à-dire beaucoup de Francs-Comtois, il s’agit d’un petit pays encerclé par la Roumanie et… l’Ukraine. Nous passerons prochainement quelques jours à Chișinău, la capitale. Depuis longtemps, nous voulions faire un tour des monastères orthodoxes moldaves : ce sera l’occasion !

En réservant les hôtels en ligne, une idée (folle) me vint. Si la guerre venait à être terminée, nous pourrions aller en Ukraine, à Odessa. Oui, je sais, mon optimisme est aveuglant. Même, déconcertant ! C’était avant l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky (28 février 2025). Bref, j’envisageais la possibilité d’aller passer une nuit à Odessa si la situation était rétablie et que ma sécurité pouvait être garantie (divagation de l’esprit). De quoi voir les dégâts de cette guerre qui rythme nos vies depuis trois ans, et plus encore ces derniers temps. De saisir physiquement les destructions de nos angoisses.

Quelle ne fut pas ma surprise de constater que la sécurité est un argument de vente pour certains hôtels ukrainiens. « Shelter », « Generator », « Breakfast ». Traduisez en français : abri, générateur et petit-déjeuner… Quel programme ! D’autres proposent même un « air raid warning system » (système d’alerte aux raids aériens)… Selon France Diplomatie (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères), lorsque nous écrivons ces lignes (début mars), l’ensemble du territoire ukrainien est en rouge, c’est-à-dire « Formellement déconseillé ». Pour notre sécurité, nous resterons donc en Moldavie et en Roumanie.