17h Les syndicats manifestent contre la réforme des retraites
En guise de comité d’accueil, la CGT et la FSU ont appelé à la manifestation au titre de la défense des acquis sociaux et du système de répartition « sans points ». Sous une pluie cinglante, une cinquantaine de manifestants battent le pavé devant le « Bœuf sur le toit ».
17h20 Un comité d’accueil fourni pour son arrivée à Lons
Un peu en avance, le cortège d’Edouard Philippe arrive devant la mairie de Lons-Le-Saunier. A peine débarqué de l’aéroport de Tavaux, le premier Ministre salue des élus nationaux et locaux (Danièle Brulebois et Jean-Marie Sermier, députés, Sylvie Vermeillet, sénatrice, Hélène Pélissard, vice-présidente du conseil départemental, Jacques Pélissard, maire de Lons, Christophe Bois candidat à la mairie de Lons soutenu par LREM, etc. ).
18h10 La tension monte d’un cran, et les manifestants se mettent en marche
Après avoir bloqué la circulation devant le Bœuf sur le toit, les manifestants, désormais compris entre 100 et 150, tentent de contourner le périmètre de sécurité afin de rejoindre Juraparc. Une délégation de gilets jaunes, venus pour certains de loin, scande aussi son mécontentement.
18h30 Pédagogie, encore et toujours…
Entouré par son cordon de sécurité, Edouard Philippe pénètre dans la mezzanine de Juraparc. Il est accueilli avec Comté et vin du Jura par André Barbarin, maire de Montmorot. Devant une centaine de participants (seulement…), le premier ministre fait de la pédagogie durant 30 minutes, pointant entre autres les injustices du système actuel.
20h10 La cagnotte des certaines professions libérales confisquée ?
Parmi les « questions qui fâchent », le premier ministre évoque la situation des régimes spéciaux de retraites. Pourvus de réserves confortables, avocats, médecins et autres professions libérales s’opposent à une fusion dans un système universel.
21h La fin d’un débat somme toute assez serein
Le débat se termine après environ 2 heures de questions/ réponses. Edouard Philippe dit « vouloir le poursuivre avec les partenaires sociaux » en dépit d’un appel général à la grève pour le 5 décembre.
Stéphane Hovaere, avec Pierre Occhilupo.