Dans le Jura, il y a onze magasins Colruyt. Ils sont situés à Champagnole, Chaussin, Cousance, Dole, Fraisans, Moirans-en-Montagne, Pagnoz, Poligny, Saint-Aubin, Saint-Claude et Tavaux.
Quels sont ceux qui font partie des 81 supermarchés (et 44 stations-service) que le Groupement Mousquetaires a proposé d’acquérir d’ici le premier semestre 2026 ? « Cette liste n’est pas publique. Nous communiquerons dans un second temps », répond le service presse du Groupement Mousquetaires. Aussi, si certains médias ont réussi à publier des cartes, le chargé de presse invite à se méfier de probables erreurs. Et s’il y a eu « des points d’informations par Colruyt auprès des magasins », pas sûr que tous les salariés connaissent encore le sort de leur lieu de travail.
On imagine par contre que le Colruyt de Poligny fait partie des 23 qui restent belges pour le moment puisqu’il y a déjà un Intermarché et un Netto à 2 km. « Derrière chacun des 81 magasins, il y a un chef d’entreprise qui veut investir personnellement. Cela paraît logique de ne pas se marcher sur les pieds », répond le service presse.
Seule certitude, les centres logistiques de Dole Choisey et de Rochefort-sur-Nenon et leurs 450 salariés ne sont pas concernés par la proposition. Mais le groupe belge a indiqué avoir reçu d’autres offres, sans plus de précision. « A la finalisation de cet accord, le Groupement Mousquetaires veillera avec le plus grand soin à la bonne intégration des 1 300 salariés. Les salariés bénéficieraient des accords collectifs de Colruyt Retail France SAS pour une durée de 15 mois à compter de la date effective de transfert du personnel vers les enseignes Intermarché et Netto. Par ailleurs, le Groupement proposerait 175 postes en CDI aux salariés des bases logistiques de Colruyt Retail France SAS non concernés par le périmètre de l’offre, pour rejoindre ses bases de Dole du Jura et Pagny-sur-Meuse », précise le communiqué.
L’enseigne Colruyt est arrivée en France en 1997 par la Franche-Comté avec son premier supermarché à Pontarlier. De gros travaux ont été réalisés ces dernières années dans le Jura, ce qui laisse salariés et élus abasourdis par la situation actuelle.
