Dole. La seconde guerre mondiale racontée aux écoliers avec le parcours de la mémoire

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Journée nationale de la résistance : les écoliers de Dole
Le président et la vice- présidente du Souvenir Français de Dole, Patrick Revilloud et Isabelle Girod ont été assaillis par les questions des enfants.

Ce mardi 27 mai marquait la journée nationale de la résistance, journée nationale de commémoration de la résistance, une date pas choisie au hasard puisqu’elle coïncide avec la date de la première réunion du CNR (Conseil National Résistance) sous l’impulsion de Jean Moulin (voir article ci-dessous).


Les écoliers ont pu suivre le parcours de la mémoire à Dole

Journée nationale de la résistance : les écoliers de Dole
Les élèves de l’école Simone Veil découvrent la plaque commémorative dans le hall de la mairie de Dole.

Les élèves de l’école Simone Veil découvrent la plaque commémorative dans le hall de la mairie de Dole.

Depuis plusieurs années, la fédération du Jura de la ligue de l’enseignement organise le parcours de la mémoire en lien avec le Souvenir Français. Un dispositif pédagogique qui a permis aux écoliers des classes de CE1, CE2 et CM1, CM2 de plusieurs écoles de Dole du Nord Jura de découvrir l’histoire de la seconde guerre mondiale et de la résistance, en visitant plusieurs lieux marquants de mémoire, à travers la ville, comme la plaque à la gare de Dole à la mémoire des agents S.N.C.F, morts pour la France.

La stèle de la libération à côté du pont Louis XV, place du 11 novembre en mémoire de Pierre D’argent ou un peu plus loin en hommage à Maurice Pagnon et bien d’autres. Les élèves très attentifs ont parfois dû résoudre des énigmes et ont pu, dans le hall de la mairie de Dole, découvrir de nombreux objets ayant appartenu à des soldats et soigneusement conservés, comme du matériel de paquetage, gourdes, réchauds, casques et armes suscitant beaucoup d’intérêt chez les enfants. “Les retours de cette journée sont très positifs, les enseignants ont été ravis de l’organisation et les enfants se sont montrés très intéressés”, indiquait Isabelle Girod. De son côté, Patrick Revilloud a fait part de sa satisfaction : “Ce sont des supers moments, c’est vraiment par le biais de ce genre de dispositif que l’on arrive à capter l’attention des plus jeunes et de leur expliquer ce qu’était la seconde guerre mondiale”.

E.S.