Jura. Edgar Prost-Boucle reprend du service ce lundi sur le Tour de France

Le Jurassien est arrivé à Tours. Il sera conducteur pour Krys dans la caravane. C’est la 3e année que le jeune étudiant participe à cette belle aventure sportive.

0
64

C’est la 3e année que vous participez au Tour de France. Comment cela s’est-il fait ?


Je ne savais pas que c’était possible de travailler comme caravanier. J’en ai entendu parler comme ça et j’ai postulé. La première année, je m’y suis pris beaucoup trop tard, en février. J’ai eu beaucoup de chance, il y a eu un désistement, et ils ont ressorti mon CV

Vous êtes en Master 2 management du sport à Besançon. Est-ce que c’est cet aspect sportif qui intéresse les recruteurs ?

Je pense que ce qui les intéresse, c’est effectivement l’aspect sportif, mais aussi le fait d’être autonome, joyeux, bon vivant, d’avoir une bonne énergie. C’est un mois très fatigant, il faut être résilient et garder une bonne humeur.

Quand partez-vous ?

Je serai à Tours à l’agence de communication ce lundi 30 juin puis je débuterai la mission et la terminerai le 29 juillet.

Dans quelle caravane serez-vous ? Et pourquoi ?

Je serai dans la caravane Krys. Il y a plusieurs agences de communication qui gèrent plusieurs marques. La mienne gère Krys… Je suis toujours resté chez Krys.

Qu’allez-vous faire cette année ?

Cette année va être différente. Les premières années, j’étais hôte de départ, je distribuais des bobs sur les lignes de départ et d’arrivée… Le soir, on rentrait à l’hôtel. On rechargeait. Et on recommençait le lendemain.

Cette année, je serai conducteur sur la caravane. Pour chaque étape, le matin, on se lève très tôt pour être présent sur le parking caravane au plus tard deux heures avant le départ. On prépare le véhicule, puis on part pour l’étape, on fait les kilomètres, et à la fin on évacue sur le parking caravane, on démonte, on rejoint l’hôtel du soir et on se charge du réapprovisionnement…

Ce sera plus compliqué ?

Non, la distribution sur les lignes était un dispositif un peu hors caravane. Il fallait tout de suite être très autonome… Tandis que dans la caravane, il n’y aura pas de surprise, d’autre chose à faire que de conduire même s’il faut être vigilant…

Qu’est-ce que vous retenez de ces Tour de France ?

La première année s’est super bien passée. C’est vraiment une expérience de fou. On n’a pas les mots pour dire tout ce qu’on a vécu. C’est une expérience humaine incroyable, on découvre des paysages, on se découvre même nous-même… On a envie de toujours recommencer…

Quelle étape attendez-vous plus particulièrement ?

Sur ce Tour de France, l’avant-dernière le 26 juillet, elle passe vers le Jura, vers chez moi, j’aurai des proches, des amis au bord de la route… On va rigoler car des gens feront sans doute des pancartes…

Qu’est-ce qui est le plus sympa et le moins sympa ?

Le plus sympa, c’est quand même les nouvelles personnes qu’on rencontre, on se fait de supers amis.

Le moins sympa, je n’en vois pas vraiment, car ce sont de bons souvenirs, c’est juste très fatigant, il faut quelques jours pour s’en remettre…

Ce qui est difficile aussi parfois, ce sont les conditions météorologiques pas clémentes, la pluie, le froid…

Que voulez-vous faire plus tard ?

Un métier très certainement en lien avec le sport. Je ne sais pas encore quel aspect ce sera, marketing, communication, événementiel, gestion de projets… Je sais que le Tour de France, l’événementiel, la gestion de projets, ça me plait et je pourrai me diriger vers ça.