
La course aux municipales bat son plein. Après la candidature de Jean-Baptiste Gagnoux, maire sortant, celle avortée du candidat du Rassemblement National, Didier Morandi, le collectif citoyen « Dole, Naturellement » a officialisé la candidature de Laetitia Jarrot pour les élections municipales de 2026, il y a de ça quelques semaines. L’élue d’opposition entend porter un projet participatif et inclusif, construit collectivement depuis plus d’un an.
Depuis le début d’année, le collectif « Dole, Naturellement » s’organise autour d’une candidature issue d’un processus participatif. Laetitia Jarrot, conseillère municipale et communautaire depuis 2020, a été désignée lors d’une soirée réunissant une soixantaine de membres. « Je ne me suis pas autoproclamée », explique-t-elle, rappelant que le vote interne suivait l’établissement d’une liste de critères définis collectivement, comme la capacité à rassembler ou à porter un programme commun.
Environ 200 personnes participent aujourd’hui au collectif, et la liste reste ouverte. « On a 20 à 25 personnes qui souhaitent s’engager à ce jour », indique Fatiha Touama, colistière. Le groupe réunit des citoyens aux sensibilités diverses, allant d’écologistes à des membres de la France insoumise ou du Parti communiste, tandis que des discussions se poursuivent avec le Parti socialiste. Le collectif revendique une alternative à la majorité sortante et souhaite incarner une opposition structurée à l’échelle locale.
Un projet construit dans la durée
« On veut remettre les gens acteurs de leurs décisions », affirme Laetitia Jarrot. Depuis plus d’un an, le collectif multiplie ateliers, rencontres associatives et réunions de quartier. La méthode participative est présentée comme l’un des marqueurs de campagne : temps d’échanges, porte-à-porte et diffusion d’un premier document thématique, consacré à l’égalité femmes-hommes. Les propositions complètes doivent être dévoilées début 2026.
La candidate met en avant une approche destinée à transposer ce fonctionnement à l’échelle municipale : implication des habitants, transparence des décisions et continuité des échanges sur les projets structurants. Pour elle, il s’agit de « construire avec » et d’« aller vers » les Doloises et Dolois, une démarche engagée dès la phase de préparation et que le collectif souhaite maintenir tout au long de la campagne.
Quatre priorités pour répondre aux besoins locaux
Le programme se décline autour de quatre axes : démocratie, économie locale, lien social et environnement. Le collectif souhaite mettre en avant des politiques publiques s’adressant « au plus grand nombre d’administrés », notamment en matière d’accès aux services, de soutien aux familles, ou encore de sécurité, « dans son sens large, qui englobe l’accès à l’alimentation, aux soins ».
Les questions environnementales occupent également une place importante : gestion durable de l’eau, protection des biens communs, lutte contre l’artificialisation ou amélioration du cadre de vie. Le collectif affirme disposer d’une série de mesures déjà travaillées — environ 80 — nourries par des échanges avec d’autres communes et des associations locales.
Pour Laetitia Jarrot, ces propositions traduisent la volonté de présenter « une alternative juste, sociale et écologiste », issue d’un travail collectif engagé depuis plusieurs mois et appelé à se poursuivre jusqu’au scrutin de 2026.




















