La recette fonctionne toujours autant
Dole et ses 24.000 habitants s’est une nouvelle fois transformée en capitale des arts de rue pendant un week-end, ce samedi 7 et dimanche 8 juin. Pour sa 14ème édition, le festival Cirque et Fanfares a une nouvelle fois tenu sa promesse, celle de proposer à un public large, une palette de spectacles mêlant cirque, humour et cascades, le tout agrémenté de fanfares toutes plus colorées les unes que les autres, apportant une joie de vivre communicative dans les rues.
La météo de la partie
Pourtant avant le spectacle d’ouverture programmé à 14 h 30, le ciel au-dessus de la cité Pasteur était bien maussade, avec une pluie qui était tombée toute la matinée, rappelant l’orage de l’an passé qui avait quelque peu retardé le début de la programmation.
Mais décidément les organisateurs du festival sont chanceux et cette année que nenni, le ciel s’est découvert pour le reste de la journée et c’est seulement avec un petit quart d’heure de retard que la compagnie Five Foot Fingers “l’autre Dame de Paris” a pu entrer en scène pour revisiter de manière survoltée la célèbre œuvre de Victor Hugo, au pied de la collégiale. Pas une goutte, si ce n’est dans les yeux rieurs des spectateurs. Un grand “Ouf ” de soulagement pour Alexandre Douzenel, adjoint en charge de l’événementiel qui a tenu à remercier l’ensemble des équipes techniques qui a assuré le séchage des sites de jeux.
Le chiffre :
40.000 personnes
La deuxième journée de festival, ce dimanche 8 juin a connu une forte affluence, on estime à 40.000 le nombre de festivaliers tout au long du week-end.
Plus de spectacles et des nouveaux lieux de jeux
Si le festival a su relever le défi de la météo, il a aussi su relever celui de l’accessibilité. La Ville de Dole qui coorganise l’événement avec la compagnie de l’Impérial Kikiristan avait mis l’accent sur une meilleure accessibilité pour le public dans les spectacles. Pour ce faire, une augmentation de 30 % des spectacles (17 au total) et 3 nouveaux écrins ont fait leur entrée, le cours Saint-Mauris où la compagnie Les petits bras a enchanté le public, le jardin des Carmélites métamorphosé, avec la compagnie Pièces et main d’œuvre et la cour du lycée Mont-Roland, avec le désopilant Patrick de Valette et une batterie de mimiques plus drôles les unes que les autres.
Le public semblait s’orienter avec plus de fluidité, avec l’aide de l’application mobile et les artistes de la compagnie “Annibal et ses éléphants” étaient présents un peu partout pour jouer les guides.
Un festival qui n’aurait pas pu avoir lieu sans l’implication d’une armée de bénévoles, ainsi que les membres de la Croix rouge, les forces de l’ordre mobilisées tout au long des festivités.
E.S.
