La plus grande course de ski de fond en France, La Transju’, donne rendez-vous cette année à tous les fondeurs les 7 et 8 février 2026 aux Rousses, dans le splendide Massif Jurassien. Mais dans un contexte de changement climatique de plus en plus contraignant, des boucles de 50 et 25 km seront sécurisées entre Lamoura et les Rousses. Néanmoins si l’enneigement le permet, le parcours historique de 70 km entre Lamoura et Mouthe dans le Doubs sera privilégié. A l’instant T, la neige est déjà là, mais restera-t-elle ? Telle est la question… Et comme le dit si bien Pierre-Albert Vandelle, le président de la course, « Le manque de neige ne peut plus être considéré comme un malheureux concours de circonstances », et on pourrait rajouter cyniquement « sinon on perd le concours ».
Une philosophie nouvelle…
Il n’est nullement question pour autant de renoncer définitivement à l’histoire de cette épreuve qui est inscrite dans le patrimoine de la discipline et du territoire. « Notre choix, poursuit le président, qui est un choix de raison et de cœur, a alors été fait de nous concentrer sur un 50 km attractif entre Lamoura et Les Rousses, afin d’avoir davantage de chances de pouvoir organiser La Transju. Et nous pouvons même espérer ajouter une boucle sur le plateau des Rousses sans avoir besoin d’aller dans le haut de la forêt du Massacre. Pour des questions notamment environnementales, nous préférons rester sur de l’enneigement naturel et sur des pistes fréquentées par tous, tous les jours. Si cela est nécessaire sur certains secteurs, nous utilisons de la neige de proximité et juste un peu de neige de culture pour des “rustines” dans les aires de départ ou d’arrivée, ou pour des traversées de route. Organiser une course sur une piste de 70 km a toujours été difficile, mais c’est aujourd’hui un défi. L’équation devient de plus en plus complexe à résoudre. Tout doit être réuni. »























