
En bord du Doubs, sur la rive gauche, un pistachier de Chine est venu garnir la future surface du parc urbain. Ce premier geste sera suivi d’un chantier végétal d’ampleur, avec 2 240 arbres et arbustes, dont 1 500 arbres et 400 grands sujets destinés à composer, à terme, un vaste poumon vert pour la ville.
Pour Jean-Baptiste Gagnoux, il est nécessaire de se projeter dans “10, 15 ou 20 ans”, lorsque ces essences auront pris leur ampleur et offriront ombre et fraîcheur sur l’ensemble des cinq hectares.
La cohérence écologique reste le fil rouge du projet. Le choix des essences, validé par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté, privilégie des variétés résistantes au réchauffement climatique. Aux côtés des peupliers, saules et aulnes conservés lorsqu’ils étaient sains, de nouvelles espèces adaptées aux étés plus chauds seront implantées. Une manière d’allier continuité paysagère et adaptation climatique.
Des travaux de fond désormais visibles
Sur le terrain, la montée en puissance est désormais perceptible. “Tous les gros terrassements ont été effectués”, indique Flavie Lefevre, directrice de l’aménagement et de l’attractivité du territoire.
Après le travail sur les berges, le creusement de l’annexe hydraulique et l’apport de terre végétale, les fosses de plantation sont prêtes à accueillir les arbres jusqu’à fin février.
Cette phase végétale se déroule en parallèle de l’aménagement des cheminements, dont les revêtements sablés et en béton désactivé doivent être posés dans les prochaines semaines. Les premières fondations des futurs aménagements en bois — passerelle, pontons et tour d’observation — avancent régulièrement.
Le chantier reste toutefois tributaire de l’hiver : “s’il y a des journées gelées, les plantations sont mises en attente”, précise Flavie Lefevre. Malgré ces aléas, la progression se fait atelier par atelier, assurant une montée en cadence continue.
Un futur lieu de vie… et un nom encore à définir
À mesure que les structures se dessinent, le projet prend une dimension plus large que le seul verdissement. “C’est de la déambulation, des jeux, du mobilier, des aménagements”, insiste le maire. Le parc accueillera à terme bancs, aires ludiques, skatepark, grande structure de jeu et zones de détente vers la Corniche, pour une ouverture envisagée mi-2026.
Reste un point encore en suspens : son nom. La consultation menée auprès des habitants a suscité un important engouement. “Il y a des choses qui sont bien, et des choses un peu farfelues”, glisse Jean-Baptiste Gagnoux avec prudence.
La municipalité doit désormais trier les nombreuses propositions pour en retenir certaines, qui pourraient ensuite faire l’objet d’un nouveau vote citoyen. Un dernier choix qui viendra donner une identité à ce lieu avant son inauguration.





















